Rucher-Ecole du 11 avril 2015

Séance du jour :

Visite de printemps

rucher_ecole_11_04_2015_001Après trois samedis qui n’ont pas permis de se rendre au rucher école, nous allons enfin réaliser cette visite de printemps mais aussi préparer les ruches à la miellée.
La séance, devant un très grand nombre d’élèves, a pour but de mettre en pratique les manipulations suivantes :

  • Allumer l’enfumoir.
  • Ouvrir la ruche.
  • Observer le couvain.
  • Noter l’état sanitaire et la vitalité de la reine (nombre de cadres occupés, colonies orphelines …).
  • Centrer la grappe.
  • Changer 1 ou 2 cadres.
  • Marquer les reines.
  • Enlever les provisions excédentaires pour éviter le blocage de la ponte.
  • Mettre une hausse à partir de 6 cadres de couvain.
  • Noter les observations.

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Une partie du rucher-école LOUIS MICHEL.
Il comportait 38 colonies au moment de la mise en l’hivernage.

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Les animateurs de gauche à droite :
Emmanuel Rolle, Jean Marie Kawa (chargé de l’approvisionnement en matériel), Gilles Toninato, Dominique Badoille, Marc Fougerouse, Jean-Louis Perdrix, Michel Viallard.

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Allumer l’enfumoir :
D’abord une petite une poignée d’herbe sèche au fond de l’enfumoir,
une allumette bien enflammée par dessus puis une grosse poignée de foin sans tasser qu’il faut laisser bien s’enflammer et qui doit produire une fumée abondante.
Ensuite on tasse progressivement.

Pour plus de détail voir sur le site la partie « pratiques apicoles » : Bien utiliser l’enfumoir.

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Recommandations préalables :
Ne pas se mettre devant les entrées pour que les abeilles puissent
rejoindre sans difficulté la ruche.
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Ouverture de la première ruche : D’abord enfumer efficacement l’intérieur de trois ou quatre bouffées de fumée froide.
Le nourrisseur ne laisse rien présager de bon car le candi n’a pas été consommé par les abeilles… Ce n’est pas un signe de vitalité de la colonie.
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La visite des cadres confirme cette première impression.
La colonie est minuscule, le couvain présente un aspect en mosaïque, les larves sont mortes et parfois pourries.
C’est un diagnostique probable de loque européenne.
La colonie sera détruite et la ruche sera désinfectée.
Les cadres ne seront pas réutilisés.
rucher_ecole_11_04_2015_010Une colonie est orpheline et déjà bourdonneuse.
Elle est déplacée de 50 cm vers sa voisine. Lors de la prochaine séance la ruche sera éliminée et les abeilles seront réunies à la ruche voisine.
Les cadres pourront être utilisés pour d’autres colonies.
On récupère ainsi tout le potentiel restant de cet essaim.
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Dès l’ouverture on remarque que cette colonie occupe au moins six cadres de couvain. On aperçoit les cellules de mâles qui sont plus en relief.
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Sur les cadres de jeunes cellules royales… Il faut les visiter…
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Elles sont fraîchement pondues : on voit l’œuf au fond de cette cellule.
Pour éviter l’essaimage il faut pincer toutes ces cellules, agrandir la ruche et vérifier lors de la prochaines séance dans huit jours si aucune n’a été oubliée et cette préparation à l’essaimage a été jugulée.
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Un très beau cadre.
On distingue très bien cinq zones concentriques et successives de ponte alternant couvain ouvert et couvain fermé.
Le cadre n’est pas encore totalement occupé. Il reste quelques provisions à droite à l’opposé d’où la reine a commencé sa ponte.
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Quelques cellules de mâle qui ont été ouvertes.
On y distingue bien les larves de moins de trois jours dans la gelée royale.
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Comme la colonie a pondue au moins 6 cadres de couvain on pose une hausse.
Deux cadres avec des gaufres neuves ont été installés en position 3 et 7. Ils ont pour but de prévenir l’essaimage en permettant aux abeilles cirières d’assouvir leur besoin.
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Les informations concernant cette colonie sont inscrites sur le toit.
  • Date : 11 avril
  • 6 cadres de couvain
  • Cellules pondues
  • La reine n’a pas été trouvée
  • Hausse

Ces indications seront utiles lors de la prochaine visite : Il faudra chercher à voir la reine et vérifier les velléités d’essaimage.

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Lors de l’ouverture de cette ruche le cadre de rive commence à être construit ce qui indique qu’il fait partie du volume occupé par la grappe.
Il pourra être introduit au cour du couvain pour être pondu par la reine. Ceci à pour but de stimuler l’accroissement du couvain tout en rajeunissant les cadres.
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La reine a été trouvée, elle n’est pas marquée.
Elle est placée dans le piston avec un mâle qui se trouvait là pour être repérée à la couleur de l’année dernière.
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Le piston est poussé pour placer le dos de la reine contre la grille. Comme elle est née en 2014 elle est marquée en vert.
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 Après séchage et à la fin de la visite on ouvre le piston et la reine rejoint sans stress ses cadres de couvain.
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La gaufre en cours de construction est placé a l’intérieur de la grappe.
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Les informations sont indiquées sur le toit.

  • La reine verte de 2014 a été vue le 11 avril
  • Il y a 6 cadres de couvain
  • Un cadre vide à été inséré
  • Une hausse à été posée.

Lors de la prochaine visite il faudra s’assurer que la reine a bien pondu le cadre inséré.

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Les abeilles ont construit dans ce nourrisseur retourné pour loger le candi. Elles ont construit à l’intérieur car elles commençaient à manquer de place.
Ce sont essentiellement des cellules de mâles et aussi deux cellules de reine dirigées vers le bas.
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Cette cellule royale qu’on vient de détruire est pondue.
Il faut visiter attentivement tous les cadres pour supprimer toutes les cellules royales sinon dans une dizaine de jour la colonie essaimera.
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Pour reprendre le message de Jean louis Perdrix :
Globalement l’hivernage n’a pas été aussi mauvais qu’on pouvait le craindre compte-tenu des échos recueillis ici et là sur des pertes importantes. Sur 38 colonies mises en hivernage nous avons trouvé 6 orphelines, 1 morte et 1 à éliminer pour raison sanitaire.
C’est cependant nettement plus mauvais que les années précédentes.
Mais nous avons trouvé aussi quelques belles colonies qui ont reçu une hausse… Et nous avons constaté les premières velléités d’essaimage.
Donc, soyez présent auprès de vos ruches et…. vigilants. D’autant plus que la météo annonce une belle semaine.
Dans cette partie du rucher 8 des 9 ruches ont une hausse.

Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON