Rucher-Ecole du 02 mai 2015

Séance du jour :

Prévention de l’essaimage et préparation des ruches à la miellée

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  1. Compte rendu d’une visite effectuée en l’absence des stagiaires :
    • Capture d’un essaim naturel
    • Visite des colonies et châtrage des cellules royales car le délais de 15 jours entre deux séances au rucher est trop long.
  2. Aujourd’hui 2 mai : 
    • Rechercher les cellules royales et les pincer.
    • Restructurer les hausses pour une première récolte dans 15 jours afin d’ éviter la cristallisation du miel de printemps. Miel qu’il faudra sécher pour atteindre un taux d’humidité inférieur à 18%. (Contrôle du taux d’humidité avec un réfractomètre.)
    • Trouver les reines.
    • Vérifier les nucléïs  créés lors de la séance précédente.
    • Rechercher une reine avec une grille.

Ci-contre Fabrice Douay : animateur absent
lors de la première séance…

Compte rendu de la visite effectuée en l’absence des stagiaires :

La récolte du pollen d’aubépine : 

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La période du pissenlit et du merisier est maintenant terminée.

Actuellement les abeilles récoltent surtout le pollen d’aubépine dont la floraison caractérise cette période intermédiaire entre la miellée de printemps et la miellée d’acacia.

Récolte d’un essaim naturel :

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Lors de la visite intermédiaire mercredi dernier un essaim naturel était pendu à l’entrée du rucher école.

Une des colonies a donc essaimé malgré notre vigilance :
Plus de huit jour entre deux séances est risqué car les cellules royales sont operculées à l’age de huit jours et demi ou alors une cellule avait été oubliée lors de la dernière intervention.

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L’essaim est bien situé, le récupérer est un jeu d’enfant.

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Le toit d’une ruche est un outil très pratique : léger, rigide et mince.
Une bonne secousse et l’essentiel des abeilles tombe dans le toit.
Il faut espérer que la reine est dans le lot.

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L’essaim est versé dans une ruchette équipée de cadres.
Puis la ruchette est fixée à proximité de l’endroit ou il s’était posé.

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Quelques bouffées de fumée pour éviter que les abeilles ne se regroupent sur la branche.
Les abeilles vont rapidement entrer dans la ruchette qui après quelques minutes pourra être placée dans le rucher.
Les abeilles vont s’orienter et oublier l’emplacement de l’arbuste.

Les fourmis :

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Elles trouvent sur la ruche la chaleur dont elles ont besoin pour élever leurs larves et leurs nymphes.
Elles ont l’inconvénient de détruire l’isolant.
Il faut les chasser sans les faire tomber sur les abeilles qu’elles perturberaient beaucoup.

Le repose cadre :

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Placé sur le coté de la ruche il permet de poser les cadres sans trop déranger les abeilles.

Visite des ruches

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Cette ruche comportait deux hausses, elles ont été enlevées pour examiner le couvain.
La plus haute est placée sur le toit renversé et la suivante verticalement, légèrement penchée de manière à ce que les cadres ne sortent pas de leur emplacement.
On remarque un stagiaire courageux, sans voile, mais déjà expérimenté comme on peu le constater à la couleur de sa combinaison.
Mais le pillage s’est installé dans le rucher car des cadres contenant du miel sont restés à l’air libre dans la réserve et même les plus aguerris doivent se protéger.

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Lorsque les abeilles récoltent du nectar en abondance si l’on secoue les cadres de hausse des gouttes tombent en pluie. Ce sont les gouttes que l’on voit sur cette tête de cadre.

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La reine a pondu des cellules de mâle sur ce cadre de hausse.
Il n’y a aucun risque à le séparer du couvain du corps. Il est possible de glisser une hausse vide en dessous.

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Couvain en mosaïque :
Cette ponte ne présente pas un aspect homogène. Elle doit être observée de plus près.
Soit la reine est vieillissante.
Soit ce couvain est malade ( mycose ou loque).
Soit trop de cellules sont occupées par du pollen.

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Destruction de cette cellule royale pondue :
Il faut en oublier aucune sinon un essaim partira dès l’operculation.

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Une nouvelle hausse vide est placé sur le corps de ruche et les deux hausses en cours de remplissage sont remise au dessus.

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Ainsi équipée, cette colonie a peu de raisons de vouloir essaimer. Néanmoins un contrôle dans huit jours sera nécessaire.

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L’ordre des cadres de cette hausse a été modifié pour placer les cadres les plus vides au centre. Cela optimise le remplissage si l’on possède peu de hausses.
On voit que le cadre en bas de l’image est plus épais.

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Ce cadre neuf qui était prévu pour être inséré au milieu du couvain est chargé de miel, il ne pourra pas être utilisé à cet effet. Il sera remplacé par un cadre plus adapté.

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Au centre de l ‘image deux cellules royales qui ont été écrasées, elles contenait une larve de reine et beaucoup de gelée royale. Dans quatre ou cinq jours cette colonie aurait pu essaimer.
Lorsque la fièvre d’essaimage est trop grande il est préférable de diviser la colonies en trois essaims artificiels par la méthode de l’éventail.

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Ce cadre troué lors de son stockage sera réparé rapidement par les abeilles.

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Beaucoup de réserve de pollen au milieu du couvain. Il sera consommé dès que du couvain blanc sera aux abords.

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Cette reine porte une marque de couleur arc-en-ciel. Un petit malin s’est amusé à la décorer ainsi. Une nouvelle forme d’art sans doute !

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Dans cette colonie aucun couvain par contre les cadres sont prêt à pondre. Les alvéoles sont vides et bien brillantes.

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Cette colonie vient de se remèrer. La jeune reine va bientôt commencer sa ponte. Il faudra vérifier cela lors de la prochaine visite.

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Dans ce couvain un oeil exercé peut apercevoir quelques cellules malades. Quelques larves sont atteintes. Le couvain présente un aspect en mosaïque typique.

Visite des nucléïs

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Après les 48 heures dans le noir les nucléis ont été placés dans le rucher. Depuis les reines sont nées, mais elles ne doivent pas encore pondre.

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A ce stade il n’est pas conseillé de les rechercher mais au rucher école on est impatient.

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La reine est marquée à la couleur de 2015. Il faut la remettre avec beaucoup de précautions dans la colonie car elle est très jeune et vole encore.

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Du sirop dans le nourrisseur et on referme. Après contrôle de sa ponte on disposera d’une jeune reine.

Chercher la reine avec une grille à reine

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Avoir une grille à reine.

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On prend une hausse avec des cadres bâtis vides.

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La hausse vide est placée sur le corps de ruche et on tapote pendant quelques minutes pour faire monter les abeilles.

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Si on soulève on voit que les abeilles se réfugient dans la hausse.

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Lorsque les abeilles sont montées on place la grille à reine entre le corps et la hausse.
On secoue les cadres dans la hausse de manière à ne laisser que les abeilles.

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On fait redescendre les abeilles dans le corps. La reine ne peut pas passer à travers la grille.
Elle sera trouvée et marquée.
L’utilisation d’une balayette spéciale pour l’apiculture permet de mener à bien cette opération sans blesser les abeilles.

Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON