Rucher-Ecole du 3 septembre 2011

Récolte de fin d’été, visite d’automne, mise en hivernage

Récolte de fin d’été

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La présence d’un champ de tournesol à proximité du rucher a permis aux essaims de début de saison de remplir une hausse et parfois deux.
Le chasse abeille avait été placé la veille.
La récolte est très honorable compte tenu des conditions estivales.

Visite des corps

rucher_ecole_03_09_2011_001Le but de cette visite est de constater l’état biologique et sanitaire de la colonie afin de n’hiverner que des familles qui ont des chances de passer la mauvaise saison.

  • La présence de la reine est attestée par sa ponte.
  • La vitalité de l’essaim doit être estimée : 3 cadres de couvain au minimum et une population qui occupe au moins 5 ou 6 cadres.
  • Le bon état sanitaire du couvain doit être confirmé (l’aspect en mosaïque est expliqué par une abondance de pollen).

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Si nécessaire le nid à couvain doit être recentré.
En effet si au cours de l’hiver la grappe d’abeilles se trouve sur un côté, elle risque de ne pas pouvoir atteindre la nourriture du côté opposé et mourir de faim alors qu’il y a encore des provisions.
Au centre de la ruche l’isolation est meilleure.

Traitement contre le Varroa

rucher_ecole_03_09_2011_003Ce traitement se fait au rucher école avec deux lanières Apivar (Amitraze).
Ces lanières doivent être placées à proximité du couvain qui se trouve à cette époque dans la partie avant des cadres au dessus de l’entrée comme on le constate ci-contre.
Le traitement aurait dû se faire dès le 15 Août.

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Manière de placer les lanières en écartant légèrement les cadres avec le lève cadre.

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On voit les deux lanières placées au centre à l’avant de la ruche.
Elles devront être enlevées dans 8 à 10 semaines.
Il ne faut pas les laisser jusqu’à la visite de printemps car on court le risque d’avoir des souches de Varroas résistants à l’Amitraze.

Pesée des ruches

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Pour pouvoir passer l’hiver dans de bonnes conditions une colonie doit disposer d’environ 12 kilos de nourriture.
Ce qui correspond pour une ruche Dadant 10 cadres à un poids de 32 à 34 kilos (avec le toit et sans nourrisseur).
Exemple de pesée par deux personnes avec un peson.
Autre méthode avec un pèse personne :
On monte sur le pèse personne en tenant la ruche et on déduit son propre poids.
Remarque :
C’est début octobre qu’il faut que la ruche pèse 32 kg.
En septembre la consommation peut atteindre 4 Kg si les conditions météorologiques sont mauvaises.

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Au rucher école le poids moyen des ruches était en moyenne très voisin de 32 kilos, cependant certaines dépassaient ce poids.
Dans ce cas il est possible de prélever l’excédent et de le donner aux colonies plus légères. C’est l’équilibrage des provisions.

Réunion des colonies

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Pour avoir des chances de passer l’hiver dans une ruchette , une colonie, en ce moment, doit avoir au minimum deux cadres de couvain.
Précédemment nous avions trouvé une ruchette très faible mais avec une bonne reine de l’année.
Elle ne sera pas hivernée mais ses forces vives seront utilisées pour renforcer d’autres colonies.
Ci-contre en visitant les cadres on constate que dans cette colonie il n’y a pas de ponte récente.
La colonie est orpheline (un remérage qui n’a pas réussi) mais elle est encore puissante. Elle recevra la jeune reine de la colonie précédente (introduction avec cage à reine).

Réduire les entrées

Afin d’éviter que des mulots ou autre petits animaux ne viennent coloniser la ruche pour y passer l’hiver il faut réduire les entrées à 7 millimètres de hauteur.
Quelques exemples de réducteurs.
D’autre part les ruches devront pencher légèrement vers l’avant pour éliminer l’eau et l’isolant sous le toit est indispensable comme tout au long de l’année.
Le plancher grillagé n’est pas nuisible à un bon l’hivernage.
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Hivernage des hausses

Afin d’éviter que les cadres de hausse soient mangés par la fausse teigne il existe deux possibilités.

  • Disposer d’un congélateur désaffecté, y entasser les cadres et faire brûler une mèche soufrée placée au dessus d’une coupelle de sable (renouveler l’opération dès les premières chaleurs).
  • Empiler les hausses dans un lieu frais de manière à ce que l’air puisse y circuler comme dans une cheminée. Mettre une grille au dessous et au dessus pour éviter les rongeurs.

Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON