Rucher-Ecole du 29 avril 2017

Triste image que celle de l’acacia qui se trouve à l’entrée du rucher. Feuilles et bouton floraux ont été grillés par le gel. C’est ainsi dans toute la plaine du Forez car bien peu ont été épargnés… Il n’y aura donc pas de miellée sur l’acacia.

Ce n’est que sur l’aubépine que les abeilles peuvent trouver pollen et nectar.

Les pissenlits sont désormais en graine. Il faudra donc  surveiller les provisions en particulier dans les essaims confectionnés récemment.

Les ruchettes ne pèsent plus rien. Bien qu’en blocage de ponte il semble que les cadres  soient bien maigres.

Le cadre de provision est vide. Il est urgent de nourrir.

Le sirop est distribué sans être dilué.

Les reines n’étant pas encore en ponte, il n’est pas nécessaire de stimuler avec un sirop plus clair.

Il est aussi possible de donner aux petites colonies un cadre de provisions provenant de notre réserve.

Nous nous trouvons dans une période que l’on peut qualifier de  » trou de miellée  ». Les entrées de pollen et de nectar sont trop faibles pour favoriser la ponte et la météo trop médiocre n’arrange pas les choses.

Dans les colonies destinées à la production, les cadres insérés au centre de la grappe ont été étirés mais  n’ont pas été pondus.

Cette hausse abandonnée temporairement intéresse immédiatement les butineuses en quête d’une source mellifère. Une ambiance de pillage s’installe en quelques minutes dans tout le rucher.

L’ambiance est piquante et tout le monde garde sa voilette. Les cadres sortis de la ruche sont immédiatement visités par les pillardes et toutes les entrées sont noires de gardiennes…

Lors du bilan final les conclusions sont peu optimistes :
– Il n’y aura pas ou peu de miel de printemps car pour l’instant il est préférable de laisser aux colonies ce qu’elles ont emmagasinées (voir même d’équilibrer cette récolte).
– La miellée d’acacia tant attendue et pour laquelle nous avions préparé les colonies n’aura pas lieu.
– Les provisions sont à surveiller très sérieusement.
– Les conditions climatiques compromettent les vols de fécondation des jeunes reines.

Mais la saison n’est pas terminée, seule la motivation est temporairement atteinte et l’expérience prouve que tout n’est pas encore perdu.

Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Thierry SABATIER ; Mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON