Visite du rucher école de savigneux le 19/03/2022

La température basse nous oblige à une visite rapide des colonies, les reines ne seront pas systématiquement recherchées.
Le traitement contre les varroas a été tardif au rucher école, après le retour de transhumance début septembre. Dans les conditions de la saison dernière c’était beaucoup trop tard pour relancer la ponte et produire des abeilles d’hiver.
Les colonies ont donc souffert d’un manque d’abeilles capables de passer l’hiver. Les colonies populeuses à l’automne contiennent dans l’ensemble assez peu d’abeilles actuellement. Les faibles devront être soutenues.
A l’avenir il faudra traiter immédiatement après la miellée de montagne.

Les élèves sont attentifs aux conseils et aux consignes .
La visite de printemps consiste à noter la présence et la vitalité de la reine ainsi que la qualité du couvain.
L’état des cadres et l’importance des provisions seront adaptés au développement futur de la colonie.
Les observations seront notées en vue des interventions suivantes.

Les colonies comportant peu d’abeilles devront être encadrées par deux partitions chaudes.
La première est une feuille de styrodur à l’intérieur d’un cadre .
La seconde toujours de fabrication maison est entourée d’isolant multicouche réfléchissant (voir le tutoriel sur le site).
Attention à l’intérieur du toit il est absolument nécessaire de mettre un isolant dense tant pour l’hiver que pour l’été. Le développement des petites colonies ainsi protégées s’en trouvera grandement favorisé.

Attention à l’intérieur du toit il est absolument nécessaire de mettre un isolant dense tant pour l’hiver que pour l’été.
Le développement des petites colonies ainsi protégées s’en trouvera grandement favorisé.

Visite des ruches

Cette colonie est sur cinq cadres de couvain, elle doit être recentrée.
En rive un cadre de provisions de chaque coté.

Puis une gaufre à bâtir à la suite  derrière le cadre de pollen. Cet espace n’est pas encore occupé par la grappe.
Bien sur un cadre trop vieux a été éliminé.
Par la suite, lorsque la grappe occupera cet espace les ouvrières étireront cette gaufre. Elle pourra alors par beau temps être insérée au cœur du nid pour stimuler son expansion.

Le cadre de pollen.
La partie grise à gauche était l’emplacement de l’insert Apivar.
Ce cadre trop vieux aurait du être supprimé (cire très noire et cellules déformées).

Les cinq quatre cadres de couvain dans l’ordre originel.

La reine avec sa pastille bleue. C’est une reine née en 2020. Si les abeilles ne le font pas il faudra la renouveler en fin de saison.

La colonie après la visite.
C : couvain (5 cadres)
P : pollen (2 cadres
G : gaufre que la colonie va construire prochainement.
M : provisions de miel (2 cadres).

Passons aux divers aléas rencontrés


L’état de la planche de vol montre que cette ruche a été pillée. Les cadres seront utilisés pour les futurs essaims.

Cette colonie était trop faible elle n’a pas pu accéder aux provisions les abeilles sont mortes de faim et de froid.

Cette autre colonie a connu le même sort, au centre de la dernière garde la reine morte.

À gauche quelques traces de couvain, en réaction à une fin proche, typique d’une colonie très varroasée.

Cette colonie est à nourrir car il n’y a aucune provision sur ce cadre.

Une quenelle de pollen est préparée (posée provisoirement sur la planche d’envol) pour stimuler la ponte.

Cette colonie est orpheline et bourdonneuse : quelques cellules operculées bombées dans des alvéoles d’ouvrières. C’est le couvain d’ouvrières pondeuses.

Les cadres sont enlevés et secoués devant la ruche voisine vue plus haut.

Les abeilles restantes sont chassées de la planche d’envol.

Il faut faire disparaître toute trace de cette ruche ainsi que de son support afin que les abeilles ne s’y réunissent pas.

La caisse est vidée devant la ruche voisine. Les abeilles orphelines vont s’y réunir et ainsi renforcer la colonie.
Les cadres de l’orpheline seront utilisés pour d’autres colonies.

La quenelle de pollen est placé au dessus du couvain.
Il s’agit de pollen de l’année dernière congelé frais pétri avec un peu de miel. Elle sera renouvelée si nécessaire.

Dans le nourrisseur on versera deux litres de sirop. Ainsi la colonie devrait poursuivre son développement et être prête pour la miellée.

Abeille avec les ailes atrophiées par la varroase.
Il s’agit d’une ouvrière née à l’automne dernier qui a survécu à l’hiver dans cette colonie orpheline.

Les abeilles battent le rappel en réaction au stress occasionné par la réunion des deux populations.

Ce mini plus double comporte deux parties. La partie haute remplie de cadres de hausse pour les provisions d’hiver.

La partie basse composée de cadrons.
Lorsque le développement de la colonie sera suffisant elle pourra être partitionnée en deux voir même essaimée pour confectionner plusieurs unités de fécondation.

Un cadron de couvain.

Remise en état d’une ruche dans lequel s’est installé un essaim naturel

Cette ruche contenait quelques vieux cadres bâtis avec des espaces entre les cadres. Un essaim naturel s’y est installé la saison dernière. Les abeilles ont construit dans ces espaces vides.

La température ne le permettant pas on ne touche pas aux cadres de couvain.

Les bâtisses fixes extérieures à la grappe sont remplacées par des cadres bâtis afin de pouvoir par la suite conduire aisément cette colonie. Cette intervention intervient avant un développement trop avancé.

Amas de propolis à l’angle inférieur du cadre, vers l’entrée.
Les colonies qui propolisent beaucoup rendent les visites plus dificiles.

Photo de l’intérieur de la ruche. On distingue très bien les trous par lesquels passent les abeilles. L’entrée est partiellement obturée par de la propolis (devant la citée).
Certaines abeilles pratiquent ainsi pour se préserver des prédateurs et des intempéries.

Fin de séance autour de cette ruche dont la bâtisse de couvain sera mise sur cadre lors de la prochaine séance.
Dans une situation moins simple il eut fallu procéder par tapotement pour extraire les abeilles et reconstituer le nid sur cadres mobiles.
La température de l’après midi ainsi que la situation du rucher école nous on permis une séance plus agréable que prévue.