Visite du rucher école de savigneux le 9/04/2022

But de la séance

La séance du 2 avril avait été annulée, la température ne permettant pas l’ouverture des ruches.Cette semaine les conditions sont loin d’être idéales mais une visite s’impose.
Les abeilles ont butiné la veille , elles ne seront sans doute pas trop agressives.
Il faudra certainement nourrir les colonies les moins fortes.
Celles qui avaient 3 cadres de couvains devraient en avoir 6 aujourd’hui, il faudra poser une hausse.
Dans la plaine les colonies sont puissantes, des essaims naturels vont partir dès le retour du beau temps.
Les hausses posées comporterons 2 cires gaufrées ce qui préviendra l’essaimage.
Il faut surveiller la présence de loque européenne.
Si des colonies ont des cellules royales operculées il faudra procéder à un essaimage artificiel en éventail (voir les fils rouges antérieurs)
S’il y a des débuts d’élevage royale on purgera ces cellules.

Les conditions atmosphériques ont dissuadé de nombreux élèves. Les présents ont pu profiter de conseils personnalisés

Pas de feu automobile mais l’allumage de l’enfumoir a été réussi. C’est un préalable essentiel à toute visite au rucher qu’il faut maîtriser.

Visite de la ruche ou avait été regroupées les colonies trop faibles  ou orphelines la semaine précédente

Le nourrisseur est soulevé légèrement et la colonie enfumée. Le sirop a été utilisé par les ouvrières.

Le pain de pollen également

Sur ce cadre les abeilles avaient mis leur récolte de la veille. Il est secoué pour être vidé de son nectar et placé dans le couvain pour être pondu.

Les gouttes de nectar secouées sont tombées sur les cadres. C’est le signe d’une forte miellée la veille.

Position pour observer un cadre

Au total, après observation, il y a 6 cadres de couvain. La réunion de plusieurs non valeurs à permis de constituer, autour d’une bonne reine, une colonie d’avenir. A ce stade de développement il est nécessaire d’agrandir la ruche afin de ne pas limiter le développement de la colonie et de prévenir l’essaimage naturel. Plus tard cette colonie pourra fournir un essaim artificiel.

On prépare une hausse avec des cires gaufrées en position 3 et 7.

La hausse est installée sur le corps de ruche. La pose d’une grille à reine est laissée à l’appréciation de chacun. Lorsqu’on insert un cadre vide au cœur de la grappe avec 6 cadres de couvain il est impératif de poser immédiatement une hausse sous peine de voir ce cadre rempli de nectar plutôt que de couvain. Ce serait alors une partition qui inciterait à l’essaimage naturel.

Les informations sont inscrites sur le toit: date, 6 cadres de couvain, I un cadre vide à été inséré dans le couvain, H une hausse à été posée.

Visite du mini-plus double hiverné avec une haussette 6 cadres

La reine a pondu dans la hausse qui était destinée aux provisions.

En enlevant la hausse le couvain entre les cadrons et les cadres de la hausse a été détruit : larves et nymphes blanches. Les abeilles vont nettoyer rapidement. On aperçoit le couvain sur les cadrons.

Visite des cadrons . C’est une manipulation très aisée qui permet aux débutants une approche agréable de l’apiculture.

Ce cadron de rive , bien qu’en mauvais état et faute de mieux est placé au centre pour être pondu. Cela va inciter la colonie à se développer sur les cadrons. Plus tard la haussette sera divisée afin de constituer plusieurs unités qui servirons à faire naître puis féconder des reines.

Le cours particulier se poursuit.

– Apprendre à bien enfumer.
– Apprendre à sortir un cadre correctement.
– Apprendre à tenir le cadre aisément.
– Apprendre à adapter ses gestes à l’humeur de la colonie.
– Apprendre à observer l’essentiel.
– Apprendre à intervenir à bon escient.
– Apprendre à noter l’important.

Déplacement des têtes de cadre pour faire de la place afin de sortir le cadre choisi sans frotter les abeilles.

Position des mains pour observer le couvain recto et verso.

Cette gaufre qui était placée derrière le cadre de pollen commence à être construite. Elle est donc dans l’espace occupé par la grappe, elle peut être déplacée au cœur du couvain sans trop de risque.

Le cadre est placé au centre du couvain pour être pondu. Cela va stimuler l’extension du couvain et déplacer les cadres anciens vers l’extérieur.

Ruche placée sur la balance. Une astuce pour agrandir le nid à couvain : le cadre 3 de couvain, qui avait encore beaucoup du miel dans l’angle arrière, a été retourné pour que les ouvrières déplacent ce miel et ainsi augmenter la surface du couvain.

Le 19 Mars
1: miel
2: gaufre
3: pollen
4 à 8 : couvain
9: pollen
10 : Miel
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Le 9 Avril
1: miel
2: pollen et couvain
3 à 5 : couvain,
6: gaufre construite
7et 8 :couvain
9: pollen couvain
10 : miel

Une grille à reine est placée sur le corps de ruche pour empêcher la reine de pondre dans la hausse. Ce n’est pas obligatoire mais cela facilite la récolte.

Puis la hausse avec ses deux cadres gaufrés  est posé pour loger la population qui explose ainsi que les rentrées de nectar de printemps.

Sur le toit on note l’état de la colonie le 9 Avril – 7 cadres de couvain. – un cadre bâti inséré. – une hausse posée ce jour. Ces indications nous servirons lors de la prochaine visite.

Ruche suivante. On détermine le cadre qui sera retiré en premier.

Il n’y plus de couvain. Découverte d’une cellule royale.

Cette autre cellule royale est ouverte.

Celle-ci possède encore son opercule pendante : La reine est née.

Celle-ci n’est pas ouverte mais elle n’est peut être plus vivante. La colonie s’est remérée. Il faut attendre sa fécondation puis la reprise de la ponte.

Visite de la ruche dont on avait suspendue la transformation des bâtisses naturelles pour cause météorologique.

La cire du bord contient du miel, elle sera supprimée. Celle en position 6 contient du couvain, il sera fixé sur un cadre.

Cette cire est extraite délicatement

Elle va être placée dans ce cadre qui contient déjà une armature de fil.

On prend les dimensions du cadre en conservant un maximum de couvain.

La cire est découpée aux dimentions du cadre.

Elle est placée à l’intérieur …

… puis maintenue par deux élastiques. Les abeilles répareront rapidement ce cadre car on va leur donner en nourrissement les brèches récupérées et un peu de sirop. Dans le cas de brèches de couvain plus petites, il faudrait procéder façon puzzle.

Visite des autres cadres : la colonie à intégré ceux que l’on avait placés lors de la visite précédente.

Les brèches mielleuses sont broyées dans le nourrisseur. On peut aussi en faire un sirop.

Les pissenlits sont en fleur ainsi que les fruitiers…

…les abeilles butinent…

…les acacias paraissent n’avoir pas gelé. C’est encourageant pour l’avenir de la saison ! Il ne manque que de la pluie.

Pensez à un abreuvoir pour les abeilles ! Celui du rucher école est très fréquenté. Cela évite aux abeilles de boire dans les flaques des eaux impures.

La fausse teigne a attaqué ce cadre stocké pendant l’hiver. Il restait du couvain. La bâtisse va être incinérée.