Séance du jour :
Visite d’automne, mise en hivernage
Préparation à l’hivernage :
C’est l’élevage actuel qui produira les abeilles qui vont passer l’hiver et qui feront ce que sera la colonie au printemps suivant. De l’importance et de la qualité sanitaire de cet élevage dépend donc en partie l’avenir du rucher.
L’état des provisions devra être effectué. Elles seront alors équilibrées ou complétées.
Seules les colonies présentant un état sanitaire satisfaisant seront traitées contre la varroase (pose des inserts Apivar).
Préambule :
Attention au miel de sapin peu apte à la nourriture des abeilles en hiver.
S’il y a des cadres avec du miel de sapin il est préférable de les récolter et de les extraire.
Mélèzitose : Certains ont récolté du miel provenant de pucerons sur Douglas ou Mélèze. L’extraction tardive en est impossible.Il est goûteux mais les abeilles ne peuvent l’utiliser.
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Première étape :
Peser les ruches.
Utilisation du peson monté sur un trépied (2 pieds + l’opérateur : ce qui fait quatre !).
Le poids sera inscrit sur la face avant du couvercle une fois déduit les deux kilos du nourrisseur s’il est déjà en place.
Ne pas oublier d’enfumer avant la pesée.
Une ruche Dadant 10 cadres (bois, toit tôlé) devra faire environ 34 kilos, vers le 15 octobre pour bien passer l’hiver.
Attention actuellement si la ruche est très lourde elle peut être bloquée dans le miel, il faut récolter des cadres pour laisser de la place à la ponte de la reine.
Vers le 15 Février les colonies en dessous de 25 kg devront être surveillées et nourries.
Ouverture de la première ruche.
Les réserves de pollen sont satisfaisantes.
On note la présence de nectar frais.
On aperçoit la reine avec les restes de son marquage en jaune.
Le couvain est bien présent avec de la ponte fraîche. Certains abeilles viennent de butiner les tournesols d’un champ voisin.
Mise en place des deux inserts dans la partie avant de la ruche entre les cadres contenant le couvain (là ou s’installera la grappe d’hivernage).
Il faudra les laisser pendant 6 à 8 semaines ?
Il est souhaitable de centrer la colonie afin de lui donner accès aux provisions des deux côtés.
Visite de la colonie mycosée.
La colonie avait été rendue orpheline précédemment, une nouvelle reine a été élevée.
Elle a été repérée, capturée et elle est marquée à la couleur de l’année.
Au printemps il faudra voir si ce changement de reine a vaincu la mycose. Sinon la colonie sera supprimée.
Les essaims destinés aux élèves sont disponibles.
Ils sont issus d’un élevage et de divisions estivales.
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Ils sont inspectés et transférés dans les ruches ou ruchettes neuves de leur nouveaux propriétaires pour y passer l’hiver.
Vivement le printemps !
L’hivernage des ruchettes nécessite des inspections plus fréquentes en fin d’hiver. Un apport de candi est souvent utile pour arriver jusqu’au printemps.
Les petits essaims hivernés dans des ruches peuvent avantageusement être partitionnés avec des plaques de styrodur.
Inspection de la troisième ruche.
La colonie est populeuse et le couvain est bien présent.
La visite est interrompue par la pluie. C’est l’occasion de resserrer la grappe et de parler nourrissement :
A cette époque de l’année les compléments de provisions doivent être distribués de façon massive de préférence dans des nourrisseurs couvre-cadres à grande contenance.
Les sirops du commerce conviennent assez bien et les sirops de sucre (saccharose) doivent être concentrés.
Si l’appoint est réalisé avant les premiers froids, il ne sera pas nécessaire d’y revenir avant le printemps prochain ni d’utiliser de candi.
Pour un bon hivernage les ruches suffisamment surélevées penchent légèrement vers l’avant pour évacuer le ruissellement.
Les entrées sont réduites à 7 mm.
L’isolant est bien en place sous les toits tôlés qui sont fixés par un caillou.
Les herbes sont fauchées pour ne pas gêner les abeilles qui volent par temps frais.
La visite reprend :
Toutes les pontes ne sont pas parfaites.
Certaines témoignent de la qualité bien moyenne de la reine.
Les réserves de pollen sont néanmoins importantes. Elles seront consommées lors du développement printanier (source de protéines pour les larves).
Si les cadres lourds en pollen sont nombreux il faut en tenir compte dans l’évaluation des réserves car le pollen ne remplace pas le miel.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON