Visite de printemps
Pour beaucoup d’élèves en cours de formation c’est le premier contact avec les abeilles : on enfile les habits neufs.
Et une aide est nécessaire
pour s’équiper : On lève les bras, on croise devant, on croise derrière, on fait une boucle…
Exposé du programme de la séance en présence d’un très grand nombre de stagiaires.
Les conditions météorologiques trop fraîches empêchent une visite de printemps approfondie.
Il faut agir vite pour ne pas refroidir le couvain.
Seuls les points suivants seront observés :
– Allumage de l’enfumoir
– Présence de la reine = présence du couvain.
– Marquage éventuel.
– Nombre de cadres pondus
– État de santé du couvain
– Etat des provisions
– Centrage du couvain
– Renouveler un cadre
Si des colonies sont orphelines, elles seront réunit aux colonies voisines et leurs provisions seront distribuées aux ruches légères. Leur remèrage avec une reine de valeur n’est pas souhaitable.
L’allumage de l’enfumoir est une étape essentielle à toute visite au rucher.
Voir sur le site :
« Bien utiliser l’enfumoir »
Une vue des groupes au travail dans le rucher
Les stagiaires sont répartis en six groupes qui auront à s’occuper de six à sept ruches.
La situation particulière du rucher école Louis Michel, protégée de tous les vents, permet de visiter les ruches même si les conditions sont limites comme ce jour.
Malgré les recommandation de ne pas se mettre devant les entrées pour que les abeilles puissent rejoindre la ruche surtout par ce temps froid les stagiaires s’oublient souvent.
Malgré la fraîcheur, quelques abeilles rentrent du Pollen.
- Noisetier : jaune pâle,
- Saule marsault : jaune soutenu,
- Prunier : beige,
- Lamier pourpre : bordeaux.
Elles ont parfois du mal à se poser sur la planche d’envol.
Lors de l’ouverture de la première ruche, la reine de 2012 marquée en jaune est trouvée sous le couvre cadre.
Ceci est fréquent après un enfumage trop copieux. Il faut prendre garde de ne pas la perdre.
La reine est mise en cage pour plus de sécurité. Elle sera relâchée à la fin des opérations.
Si la ruche n’a pas assez de provisions on prendra un cadre de miel d’une ruche trop bien pourvue. Il sera griffé et placé à côté du cadre de pollen.
De chaque coté du couvain un cadre de pollen et de nectar et recouvert d’abeilles. Il sert à approvisionner la colonie et son couvain.
Les cadres de couvain sont bien operculés, sans trous, témoignage de la qualité de la reine. Mais il reste bien peu de provisions pour finir l’hivernage.
Trois zones concentriques de ponte sont observables sur ce cadre : en cours d’éclosion au centre, operculée ensuite, et en cours de ponte sur la périphérie.
On distingue les larves dans la partie supérieure du cadre et les réserves de pollen tout autour.
On commence à trouver du couvain de mâles mais aucun n’est encore éclos. Ce sont les reines les plus âgées qui début cette ponte le plus précocément.
Un cadre de pollen frais et en bas du nectar fraîchement récolté.
Une gaufre est introduite en dehors de la grappe derrière le cadre de pollen. Elle sera construite par les abeilles lorsque la colonie occupera plus de place.
Lors de l’ouverture de la ruche on voit bien la position qu’occupe la grappe. Si elle n’est pas centrée il faudra la déplacer en décalant les cadres tout en respectant l’ordre originel.
Une reine 2012 non marquée est mise en cage.
Elle est marquée en jaune à la couleur de l’année dernière.
Un cadre de pollen moisi sera remplacé et est à éliminer.
Dans une ruche des jeunes abeilles atrophiées par le Varroa. C’est le témoignage d’un traitement hivernal insuffisant.
Un dépistage devra être fait lors de la prochaine séance.
Un intrus neutralisé et momifié dans la propolis.
Les abeilles ont un grand besoin d’eau pour nourrir le couvain et pour dissoudre le miel cristallisé.
Un abreuvoir d’eau potable à proximité du rucher est bien visité même par temps frais.
Quelques flotteurs qui se recouvrent rapidement de mousse font un radeau idéal très fréquenté par les pourvoyeuses en eau.
Le point est fait après la séance devant le rucher école.
Bilan : Le rucher a bien hiverné, il n’y a pas eu de pertes cette année mais les colonies ont un retard de développement.
Une observation plus méticuleuse du couvain pourra certainement avoir lieu lors de la prochaine séance.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON