Programme du jour :
- Visite des ruches, prévention de l’essaimage
- Poser des hausses
- Donner de l’espace
- Châtrer les cellules
- Constitution d’essaims par la méthode de l’éventail
- Peuplement d’un nucléi
Visite des ruches
C’est la période de floraison du pissenlit et du merisier qui constituent la principale source de nectar et de pollen pour les abeilles.
Visite de la première ruche : les élèves manipulent :
La ruche a été enfumée par l’entrée, le couvercle est soulevé après avoir lu les indications notées lors de la dernière séance.
Les abeilles occupent la hausse et ont commencé d’y stocker du miel.
Afin de visiter le corps, il et nécessaire d’ôter la hausse.
Ceci se fait sans en chasser les abeilles, ce qui perturberait trop la colonie.
Un coup de lève cadres, une bouffée de fumée pour séparer les abeilles et le tour est joué.
La hausse est stockée sur le toit renversé de manière à ne pas écraser les abeilles qui peuvent se trouver dessous.
Visite de la colonie : la gaufre qui commençait à être bâtie et qui avait été insérée est pondue.
Des ébauches de cellules royales se trouvent sur la gauche du cadre.
Elles paraissent assez fraîches. Peut être sont elles déjà pondues ? Il faut le vérifier.
Comment reposer la hausse sur le corps de ruche ?
Après un léger enfumage dans le toit sur lequel elle est placée, on pose la hausse comme indiqué sur la photo pour vérifier si les abeilles amassées en grappe sont bien remontées dans les cadres.
On peut alors la replacer sans en écraser.
Les cadres gaufrés commencent à être bâtis.L’examen de cette hausse montre que les abeilles ont construit les cadres neufs et ont épaissi les cadres anciens.
Dans le coin bas à gauche du cadre on voit que la reine a pondu les cellules de mâle.
Sur ce cadre on observe des cellules contenant du pollen orangé de pissenlit et en bas des larves de mâles qui ont été ouvertes.
Le nid à couvain s’étend donc dans la hausse.
Si on ne le souhaite pas il faut placer une grille à reine entre le corps et la hausse.
Comme la prochaine séance est prévue dans quinze jours, une deuxième hausse est placée sous la première. Ceci a pour but de prévenir l’essaimage les cadres qui contiennent du couvain seront placés dans cette nouvelle hausse pour être en contact avec le couvain du corps. On peut placer ces cadres sur les bords de la hausse car le corps contient du couvain sur tout les cadres.
Les cellules royales sont supprimées on voit que celle-ci est pondue.
Si une seule est oubliée, la colonie pourra essaimer dès l’operculation de celle ci : c’est à dire dans huit jours.
C’est un travail minutieux pour lequel il faut parfois secouer les abeilles.
Une vérification devra être effectuée dans une semaine.
Constitution d’essaims par la méthode de l’éventail
La ruche abrite une colonie qui a été orphelinée lors de la séance de la semaine dernière.
Les abeilles y ont élevé des cellules royales de sauveté à partir de larves d’ouvrières de moins de trois jours.
Trois ruchettes ont été préparée contenant un cadre bâti vide et une gaufre.
La ruche est déplacée sur le côté.
Il est préférable de ne laisser aucun souvenir de l’ancien environnement.
Ruchettes en carton contre ruche en bois.
Le pneu est supprimé.
Les parpaings ont été mis en travers.
Ceci afin que les abeilles butineuses perdent leurs points de repère et se répartissent équitablement entre les ruchettes.
Sept cadres contiennent des cellules royales comme les deux que l’on aperçoit au centre.
Il seront répartis dans les ruchettes.
On voit aussi que la colonie a amassé beaucoup de nectar au cours de la semaine, c’est la conséquence du blocage de ponte. Il aurait été nécessaire de lui laisser une hausse.
La cellule royale à la pointe du couteau ne donnera pas de reine car cette cellule se trouve au milieu de cellules de mâles, elle contient certainement une larve de mâle : cela s’observe au léger renflement à son extrémité. Il ne faudra donc pas en tenir compte dans le peuplement des ruchettes.
Les abeilles restantes dans la ruche ont été versées dans le toit, elles sont réparties dans les trois ruchettes qui contiennent deux ou trois cadres de couvain, quelques cellules royales, un cadre de provision et une cire gaufrée.
Les ruchettes sont couvertes et mises en éventail.
Dans une semaine si tout se passe bien elles seront un peu éloignées les unes des autres.
Peuplement d’un nucléi
Le but est de constituer une mini ruchette afin d’y élever une reine qui sera utilisée ultérieurement.
Cet élevage se fait sur des cadres qui ont la taille de demi cadres de hausse.
On découpe à la taille du cadron, un cadre de couvain contenant des cellules royales.
La cellule royale peut aussi être rapportée par la suite.
On aperçoit les cellules royales sur le coté du morceau de couvain découpé.
La gaufre est fixée dans le cadron au moyen d’un élastique.
En arrière plan sur la photo un autre éventail est en train d’être constitué.
En position1 : un nourrisseur cadre ; on place un cadre bâti en position 2; en 3 le cadre avec les cellules royales. Puis deux cadres bâtis en 4 et 5.
Des abeilles de la colonie qui contenait la cellule royale sont ajoutées.
Le nourrisseur est a demi rempli de sirop 50/50.
L’entrée est obturée et le Nucléi (ventilé par dessous) restera deux nuits enfermé au frais dans le noir. Il ne sera mis en place dans le rucher qu’après cette claustration.
Si l’on ne dispose pas d’abeilles orphelines, la cellule royale ne sera introduite qu’après 24 heures.
La ponte de la jeune reine ne sera constatée que dans trois semaines.
Ensuite la reine pourra être récoltée et l’opération reconduite.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON