Séance du jour :
Visite au rucher-école en transhumance en montagne le 20 juin
Un bon repas pour commencer.
Le rucher : Les ruches sont posées sur des palettes et des hausses vides sont stockées entre les toits et les couvre cadres.
Explications du but de la séance: (le pique nique a laissé des traces !)
Il s’agit essentiellement du suivi de la miellée.
Ouverture de la première colonie:la hausse est vide.
Cette colonie, un jeune essaim, n’est pas encore prête.
Visite d’un cadre du corps de ruche afin de vérifier l’état de la colonie.
La visite de la deuxième ruche est beaucoup plus prometteuse.
La hausse du bas est bien remplie et les abeilles occupent même la hausse du dessus.
Il faut inverser ces deux hausses.
Lorsque l’on secoue un cadre le nectar frais tombe abondamment en pluie : les abeilles récoltent.
Le trèfle blanc est abondant …
…ainsi que la scabieuse.
Les framboisiers sont encore en fleurs.
Si la météo le permet une belle miellée de montagne s’annonce.
Par la suite une visite hebdomadaire permettra d’ajouter suffisamment de hausses afin de ne pas bloquer les cadres du corps.
Commentaires et questions après la visite.
Lundi 3 août… c’est la récolte…
Il est procédé à la récolte du miel de fleur de montagne.
La technique du souffleur sera utilisée pour cette récolte de hausses bien pleines et assez bien operculées.
Après un léger enfumage la première hausse est décollée et les abeilles sont soufflées vers l’avant de la ruche.
Les abeilles seront rapidement rappelées vers l’entrée.
Pour la seconde hausse les abeilles sont d’abord chassées vers le corps.
Le travail est rapide et intense …
Les hausses pleines sont chargées dans un fourgon.
Puis transportées au local à Moingt.
Ou, protégées de l’humidité de l’air par un film plastique elles attendront le jour de l’extraction.
Ce ne sont pas moins de quarante cinq hausses de miel de fleurs de montagne qui ont été récoltées par les ruches du rucher école. Il a aussi été confectionné une dizaine d’essaims artificiels pour assurer le maintien du cheptel.
Il ne reste plus qu’à espérer une miellée de sapin qui semble s’annoncer dans les monts du forez alors que la callune trop sèche ne semble pas prometteuse.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON