1 – Préparation de la ruche :
Prévoir une ruche douze cadres.
Peuplée d’une colonie puissante, métissée, bonne éleveuse (abeille à viande).
Le corps est divisé en deux parties par une grille à reine.
Une grille à reine sépare les deux compartiments du bas de la hausse.
La reine est confinée dans l’un des compartiments inférieurs.
On aperçoit le taquet devant l’entrée séparant les deux parties du nid à couvain afin que la reine ne puisse changer de côté par la planche de vol.
La partie couverte contient la reine. La partie ouverte se sent orpheline.
Un nourrisseur cadre est enlevé pour permettre l’introduction du cadre d’élevage.
Du côté orphelin il faut placer deux cadres de couvain ouvert pour attirer les nourrices. Ils encadreront le cadre d’élevage.
Un cadre de pollen et nectar apportera la nourriture nécessaire.
Les autres places seront occupées par du couvain operculé.
Un cadre contenant du nectar qui est secoué pour pouvoir être pondu par la reine car il ne faut pas que celle ci se trouve en blocage de ponte.
Ouverture du côté reine pour récupérer les cadres de couvain ouvert, vérifier sa présence et lui donner de la surface à pondre.
La reine marquée en vert est bien présente. Les échanges de cadres sont effectués.
La ruche est prête pour l’élevage.
2 – Le greffage des larves d’un jour
Le cadre d’élevage comporte une partie nourrisseur et deux barrettes de cupules.
Chaque cupule plastique reçoit une goutte d’un mélange gelée royale et eau.
Au rucher la recherche des larves n’est pas facilitée par les conditions climatiques du moment (temps couvert et pluie). C’est à la lampe frontale que s’effectue la manipulation.
Il est préférable d’avoir du soleil.
La jeune larve prélevée est déposée au fond de la cellule dans la goutte de gelée royale.
La barrette de cellules greffées va être introduite du côté orphelin entre les deux cadres de couvain ouvert.
Un peu de sirop facilitera d’adoption.
Lors de l’introduction il faut veiller à ce que la reine ne change pas de compartiment.
Les cellules seront récoltables idéalement 10 jours après le greffage.
Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Michel AYEL ; Mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON