But de la séance :
Dépistage de la Varroase.
Allumage de l’enfumoir.
Marquer les reines si on les trouve et si ça n’a pas été fait.
Noter l’évolution des colonies.
Introduire la cire gaufrée placée sur le bord au milieu du couvain si elle a été construite.
Placer une deuxième cire gaufrée à construire.
Enlever un cadre de couvain operculé aux colonies ayant plus de 6 cadres de couvain pour le donner à une colonie plus faible (sup. à 4 cadres).
Poser une hausse aux colonies ayant au moins 6 cadres de couvains.
Noter l’état sanitaire.
Réunir les colonies orphelines.
Dépistage de l’infestation à l’amitraze (Taktic) sur lange graissé
Démonstration concluante de l’allumage de l’enfumoir
Evolution des colonies
Etat sanitaire
Dépistage de l’infestation à l’amitraze
Lors de la séance précédente il a été observé quelques abeilles avec les ailes atrophiées.
Sur une plaque fine, rigide et imperméable enduite avec un corps gras alimentaire : ici de la graisse à traire. Mais aussi du saindoux …
Répartir sur la surface un demi millilitre d’amitraze (Taktic).
Insérer la plaque par l’entrée de la ruche.
Le lendemain matin avant les premiers vols de nettoyage compter les varroas.
A quoi ressemblent les Varroas ?
Le lange a été enlevé au bout de 2h, il comportait 7 Varroas.
Démonstration concluante de l’allumage de l’enfumoir
Un peu d’herbe bien sèche sur la grille de l’enfumoir Une allumette bien enflammée jetée par dessus Une poignée d’herbe sèche peu tassée qui doit s’enflammer Tasser petit à petit en rajoutant du foin. Produire une fumée abondante et froide en rajoutant une poignée d’herbe fraîche.
Deux photos sur la manière de tenir et d’actionner l’enfumoir. C’est le pouce qui appuie sur le soufflet et non les autres doigts, ce qui aurait pour effet de relever le bec de l’enfumoir. La précision du jet de fumée est très importante.
Evolution des colonies
Le cadre de pollen est toujours avant les cadres de couvain. Les pollens de saule marsault et de pissenlit sont dominants.
Le couvain occupe presque toute la surface du cadre et les réserves de miel diminuent. Il faut compter sur les entrées de nectar pour nourrir toutes les larves des 4 ou 5 cadres que comptent maintenant les ruches. Attention à une période de refroidissement qui pourrait compromettre le développement de la colonie.
La reine était déjà marquée. On la repère facilement parmi les ouvrières. Celles qui naîtront en 2013 seront marquées en rouge.
Le cadre inséré derrière le cadre de pollen a été partiellement construit. Il est donc dans le volume occupé par la grappe. Son insertion au cœur du couvain ne modifiera pas ce volume et n’aura donc pas d’incidence sur la thermorégulation de la colonie.
Il contient du nectar qui tombe ici en gouttes sur les cadres.
Il est préférable de le secouer pour enlever ce nectar avant de l’inclure dans le nid à couvain. Ainsi la reine pourra le pondre au carré.
L’opération pourra être reproduite une seconde fois dans une dizaine de jours. La ponte de la reine ainsi stimulée fournira de bons bataillons de butineuses au moment de la miellée.
Au rucher école les informations concernant le suivi de la colonie sont inscrites sur le toit de la ruche.
Par exemple le 23/3 la colonie avait 3 cadres de couvain, le 13/4 elle en a 5 et une cire a été insérée au cœur du nid.
Comment extraire un cadre de corps sans risquer de mouliner la reine ? Le cadre a été décollé et la tête décalée vers l’espace libre.
Saisi par la barrette supérieure …
Il est soulevé en ayant soin de ne pas « frotter » les abeilles qui le couvrent contre le cadre suivant.
Le cadre est examiné sur les deux faces en le faisant pivoter entre les doigts puis mis de côté.
Les suivants seront extraits de la même façon puis décalés d’un cran.
Ensuite le tout sera remis dans l’ordre initial en pratiquant la manipulation inverse.
L’insertion d’une gaufre étant facultative.
Dans cette ruche les abeilles ont construit au dessus des cadres sous le nourrisseur, signe d’un développement avancé. La colonie a besoin de place pour loger le nectar.
La pose d’une première hausse est nécessaire.
D’une manière générale c’est à partir de 6 cadres de couvain que l’on insère le second cadre gaufré et que l’on pose la première hausse. Si la miellée est très forte ce sera à partir de 5 cadres de couvain que l’on agrandi la ruche afin d’éviter le blocage du corps dans le miel et ainsi de gêner le développement du nid.
Une hausse avec deux cires gaufrées est mise en place pour loger les ouvrières à naître et le nectar à récolter.
C’est l’action principale pour prévenir l’essaimage naturel.
Etat sanitaire
Ci-contre une larve fausse teigne extraite de son cocon à gauche que les abeilles vont éliminer.
Deux colonies présentent un couvain en mosaïque.
Loque européenne ?
Loque atypique ?
Mycose ?
De nombreux apiculteurs se plaignent de ces symptômes récurrents chaque printemps !!!
Certains de ces symptômes disparaissent avec la miellée.
Le renouvellement des cadres de corps, l’élimination du couvain atteint et un emplacement plus sain améliorent l’état sanitaire général.
L’élimination des colonies trop atteintes est une solution plus radicale.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON