Prévention de l’essaimage, préparation à la miellée
La journée était fraîche et le temps était couvert, pourtant nous étions nombreux à 9h à la Sauvade, une pluie fine rendit l’exposé difficile et nous nous sommes rendus au Centre Social de Montbrison où une salle avait été réservée « au cas où ».
Marc Fougerouse nous fit un exposé très intéressant et très complet, concernant la prévention de l’essaimage, vous pouvez télécharger sous format word le texte du document distribué aux participants qui servit de support à l’exposé et qui résume en gros ce qui a été dit en cliquant ICI.
Vers 12h30, l’exposé fini, le temps le permettant nous sommes retournés au rucher-école pour le repas tiré du sac. L’abri construit par les adhérents récemment nous accueilli dans un confort relatif, faute de sièges, nous avons utilisé des hausses, ruches et ruchettes vides. Bien installées et à l’abri, le repas fut convivial, hydromel de Jean Louis Perdrix, jus de pomme de Monsieur Froget à l’apéritif, gâteau au chocolat (au beurre de vache naine) de Madame Chazelle et pain d’épices de Thierry Bonnardel au dessert.
Vint ensuite la partie pratique et par chance le temps restant sec malgré une petite fraîcheur, nous avons commencé la visite des ruches, tous autour de Marc Fougerouse et Jean-Louis Perdrix.
Différents cas furent observés, 2 où 3 ruches étaient très avancées dans leur développement (7 où 8 cadres de couvain).
Marc leur appliqua son traitement « perso ». Il passa au centre du couvain un des cadres de cire gaufrée donnés à construire lors de la première visite de printemps. Celui-ci partiellement construit permettra à la reine d’y pondre immédiatement et désengorgera la ruche, il ajouta aussi une hausse, ce gain de place évitera le déclenchement du processus d’essaimage.
Une autre ruche très avancée elle aussi fut utilisée pour créer des essaims, la reine fut repérée et le cadre rempli de couvain et d’ouvrières où elle se situait fut placé dans une ruchette 5 cadres posée à côté de la ruche, il y rajouta un autre cadre de couvain rempli d’abeilles.
Deux autres cadres d’ouvrières furent jetés dans la ruchette sans les cadres, 3 cadres vides finirent le tout et la ruchette fut placée à 20 m de la ruche (c’est mieux d’aller placer la ruchette à plus de 3 km, dans ce cas présent, on a rajouté des ouvrières en plus pour pallier au retour des butineuses à la ruche mère).
La ruche maintenant orpheline va élever plusieurs reines, dans 1 semaine il faudra venir voir l’avancement du processus, partager cette ruche en deux de façon égale et poser les 2 ruches en éventail l’une à côté de l’autre, si tout se passe bien, on aura ainsi obtenu 3 essaims d’une seule ruche.
Quelques ruches étaient très en retard par rapport aux autres ruches, il fut fait juste un peu de place afin d’aider à la ponte de la reine. Quelques traces de nosemose étaient encore visibles dans une ruche détectée malade lors de la visite de printemps. Le cas de loque européenne détecté lors de la visite de printemps fut examiné soigneusement, la maladie était en voie de résorption, suite au traitement appliqué. On a pu observer quelques cadres avec couvain en mosaïque très reconnaissables, conséquence de la loque.
Les abeilles sont restées étonnamment calmes, malgré le temps couvert et un peu frais, ce qui permit à Marc et Jean-Louis de travailler sans protection.
La journée se termina avec un petit dernier cours théorique sous l’abri qui nous avait accueilli lors du repas de midi, les élèves apiculteurs purent ainsi poser des questions qui leur étaient venues après la séance pratique.
Après un dernier regard à la ruche rendue orpheline qui était plus agitée que les autres car les abeilles cherchaient leur reine et courraient dans tous les sens devant l’entrée de la ruche, nous nous sommes donnés rendez-vous à la prochaine séance du rucher école.
Véronique SIMEON