Séance du jour :
Transhumance du rucher-école
Le 6 Juin après une récolte bien moyenne et en prévision d’une sécheresse à venir, il est décidé de procéder à la transhumance des colonies du rucher école en zone de montagne, au col des Pradeaux à 1200m.
A la tombée du soir lorsque presque toutes les butineuses sont rentrées l’ensemble des ruches est enfumé puis : certaines entrées seront obturées par une bande de mousse ou en retournant le réducteur d’entrée, d’autres seront équipées d’une muselière, et les autres ruches transhumeront ouvertes.
Toutes les ruches sont transportées équipées d’une hausse vide pour loger aisément toutes les abeilles.
Il est préférable de porter les ruches à deux comme ici ces deux apicultrices.
Les poignées rabattables de type « Saint Etienne » permettent aisément le passage d’une main gantée.
Les ruches sont placées côte à côte sur une remorque plateau à quatre roues plus confortable que les remorques à un seul essieu. Les ruches de type pastoral avec les poignées à l’avant et à l’arrière permettent un chargement stable et peu encombrant.
Les sangles à cliquet assurent un maintien efficace.
Pendant le chargement le moteur du véhicule doit fonctionner afin de transmettre aux colonies des vibrations apaisantes surtout dans le cas ou les entrée ne sont pas obturées. De plus lors de chaque choc direct ou indirect un voile de fumée doit être appliqué à la ruche et au chargement si nécessaire.
Les ruches qui ne sont pas munies de poignées doivent être portées par le plancher.
Un lot de hausses vides supplémentaires est chargé sur le plateau. Elles seront posées sur les ruches après le déchargement.
La nuit est maintenant tombée et la petite équipe est prête pour le départ.
Pour toutes les activités nocturnes au rucher l’utilisation de lumière rouge permet d’y voir suffisamment sans déranger les abeilles.
Après l’effort …
Le partage du casse croûte…
…est un moment agréable de la transhumance…
Qui peu prendre plus de temps que le déchargement et la pose des hausses.
Quelle que soit la température de l’air.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON