Et comme l’avait si bien dit Henri « dans trois ou quatre jours le second essaim va partir… »
Le vendredi 9 mai 2014, à midi, la vieille ruche essaimait à nouveau…
Les abeilles s’installèrent encore plus haut dans le pin en deux gros essaims posés l’un au-dessous de l’autre, ce qui ne manqua pas de nous surprendre, deux d’un coup !
Pourquoi pas ?
Henri vint voir dans l’après-midi mais il lui fallait bricoler un attrape-essaim car elles étaient encore plus haut perchées et puis on ne sait jamais si des fois il leur avait pris l’idée de déménager dans l’après-midi… cela
nous aurait évité bien des tracas.Nous les avons surveillées tout l’après-midi mais les deux essaims étaient encore dans le pin lorsque nous sommes allés nous coucher.
Le lendemain, à 7 heures du matin, j’étais debout et les deux essaims avaient passé la nuit dans le pin !C’est alors que j’ai eu la surprise de les voir se réunir pour constituer un énorme essaim, posé encore plus haut.
Que s’était-il donc passé pendant la nuit ?
Y aurait-il eu un régicide ?
Henri est arrivé vers 9h avec le matériel qu’il avait fabriqué dans la nuit. Il avait taillé une
fente dans le bas d’un seau à compost avec couvercle, pour ménager une entrée à l’essaim puis fixé celui-ci sur un manche télescopique.
Il ne restait plus qu’à monter dans le pin avec son attirail, ce qui fut fait sans tarder. Il essaya de faire descendre un peu l’essaim…afin de le cueillir avec l’attrape-essaim maison.
L’opération se déroula aisément et à 10 h les petites abeilles étaient dans le seau à compost, sauf un paquet d’irréductibles.
Mais, elles n’ont pas voulu rester et en sont ressorties. A 13 h, elles avaient formé un essaim juste dessous.
Henri est remonté pour le faire tomber dans la ruchette et il fallut attendre que les abeilles veuillent bien rentrer.
Vers 21 h, il retira la ruchette mais un petit paquet resta accroché à une branche du pin.
L’essaim fut transvasé dans une vieille ruche.
L’habitat ne fut pas à leur convenance car elles émigrèrent dès le lendemain.
Avaient-elles trouvé un habitat plus propice ? Mieux exposé ? Nous ne le saurons sans doute jamais…
Une belle année pour l’essaimage et sans doute peu de miel à la clé !
Catherine RENOU