Rucher-Ecole du 29 mars 2014

Séance du jour :

Visite de printemps

Accueil des stagiaires et résumé de ce que doit être la visite de printemps :

  • Comment allumer l’enfumoir ?rucher_ecole_29_03_2014_001
  • Lire les informations sur le toit de la ruche.
  • Ouvrir la ruche.
  • Centrer la grappe.
  • Observer le couvain : nombre de cadres ou colonies orphelines.
  • Noter l’état sanitaire et la vitalité.
  • Evaluer, équilibrer les provisions.
  • Changer 1 ou 2 cadres.
  • Examen des essaims tardifs de 2013.
  • Marquer les reines.
  • Noter les observations.

rucher_ecole_29_03_2014_002Les animateurs : Gilles TONINATO, Emmanuel Rolle, Jean Louis Perdrix, Fabrice DOUAY, Michel VIALLARD et Marc FOUGEROUSE.
rucher_ecole_29_03_2014_003….ainsi que le nouveau secrétaire du syndicat Bertrand CHARLES chargé de les approvisionner en matériel.

Allumage de l’enfumoir : (simple en apparence… essentiel)

rucher_ecole_29_03_2014_005 Une poignée de foin bien sec au fond puis une allumette : c’est la mèche. rucher_ecole_29_03_2014_008
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Lorsque le feu est bien pris, une grosse poignée de foin sans tasser : la mèche ne doit pas être étouffée.

En actionnant le soufflet on obtient rapidement une forte combustion.
Ensuite bien tasser.
Pour terminer une poignée de granulés de luzerne si la séance doit être longue.
Et une couche de foin pour maintenir le tout.
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Les groupes sont répartis.Chacun pourra observer une demie douzaine de colonies qui ont hivernées dans le rucher école Louis MICHEL.

Lecture du toit de la ruche

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Les informations notées lors de la mise en hivernage en septembre dernier sont un préalable à la première visite de l’année. Ici la reine de 2012 a été marquée en jaune. On devrait la retrouver ainsi sinon ce sera une reine 2013 que l’on marquera en rouge.

Etat sanitaire

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L’observation de la planche de vol donne déjà des informations : Les abeilles ont évacué la larve malade qui est tombée devant l’entrée de la ruche. Une ruche mycosée peut être ?

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Deux larves atteintes à droite dans le couvain. On peut voir les larves saines à gauche. Ce sont des mycoses favorisée par l’humidité mais aussi des cadres déjà contaminés et par une souche d’abeilles peu nettoyeuse. C’est une information à noter et à prendre en compte : Ne pas multiplier cette souche ! Ne pas échanger de cadres avec d’autres colonies !

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Sous la ruche couchée vers l’avant, dans le pneu les larves mycosées qui ont été évacuées à travers le plancher ajouré.

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Examen d’un cadre : En haut à droite des réserves de miel operculé. En dessous en diagonale, du pollen dans les cellules jaunes. En dessous des cellules d’ouvrières. En haut au centre des cellules de mâles très en relief.

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De droite à gauche : Miel operculé, nectar dans les cellules qui brillent, pollen en dessous du doigt, puis zones de ponte alternant couvain ouvert (œufs ou larves) et couvain fermé (les nymphes).

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Eclosion d’un mâle en train de découper son opercule plus bombée que les opercules d’ouvrières.

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Dissection d’un mâle pour vérifier s’il est déjà mâture (treize jours après sa naissance). Il n’y a pas encore de sperme sur l’appareil génital mis en évidence ici.

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Malgré la mycose la colonie comporte 6 cadres de couvain, deux cires gaufrées remplacent les cadres de rive qui sont très usagés. Lorsqu’ils seront bâtis ils seront inclus au centre du couvain pour être pondus.

 Examen des essaims tardifs de 2013

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Il on été confectionnés fin Juillet dernier avec des colonies peut dynamiques et des reines issues d’un élevage artificiel. Ils ont hiverné en ruchette. On observe encore leur disposition en éventail.

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Lorsque l’on soulève la ruchette on voit des déchets de cire et de pollen mais pas de larves mycosées, c’est bon signe.

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Les ouvrières bâtissent déjà ce cadre de rive.

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Au centre la reine marquée en rouge. Cette colonie sur trois cadres de couvain a été nourrie, elle sera transférée en ruche très rapidement.

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Comme nous pouvons l’observer sur ce cadre, la ruche est bourdonneuse car il n’y a que des mâles pondus dans des cellules d’ouvrières. Les ouvrières devront être réunies avec une colonie voisine. Ses provisions seront distribuées dans le rucher.

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Voici un exemple de technique de réunion : Les abeilles de la ruche bleue, bourdonneuses, sont secouées dans le toit à quelques pas de la ruche voisine afin que les ouvrières pondeuses ne puissent pas y entrer. Seules les abeilles non pondeuses devrait pouvoir la rejoindre. Ce sont des vieilles abeilles nées l’automne dernier. Il ne serait pas raisonnable de tenter un remérage.

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Les abeilles essaient de rejoindre leur emplacement d’origine.

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La ruche bleue ainsi que le pneu et les parpaings sont enlevés. Les abeilles n’ont plus de repère. Elles vont rejoindre la ruche la plus proche.

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Les abeilles rejoignent la ruche voisine et vont ainsi la renforcer. Ce n’est qu’une poignée de vieilles abeilles mais à ce stade du développement des colonies cela fera une vraie différence.

 Marquage d’une reine à la main

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Il s’agit de ne pas trembler. Le marqueur est de marque POSCA.

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Le pouce et l’index prennent appui sur le majeur.

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Marquage de la reine avec une cage à piston. Cela a l’avantage d’enfermer la reine.

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La tache de peinture doit être appliquée sur le thorax de préférence avec la couleur de l’année : vert en 2014

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On peut continuer la visite pendant qu’elle sèche.

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Sur ce cadre la zone centrale est prête à pondre. Les abeilles n’y entreposent rien. le fond des cellules est propre et brillant. tout autour des réserves de pollen et de nectar attendent les premières larves.

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Un beau cadre avec les différentes zones concentriques de ponte (ici quatre zones). On observe que la première ponte a eu lieu comme souvent vers l’avant de la ruche (à droite) puis que les suivante se sont étendues vers l’arrière au fur et à mesure que la grappe gagnait en volume. Il reste encore quelques provisions vers l’arrière. Elles seront consommées dans les jours qui suivent. S’il en restait trop la reine serait freinée dans sa ponte.

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Cette colonie est bien développée. Le cadre qui a été remplacé par une gaufre est secoué en travers de la colonie. Lorsque les abeilles tombent sur les cadres il ne faut pas enfumer pour éviter aux jeunes abeilles qui ne sont pas encore orientées de se perdre.

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On place une hausse avec deux cadres neufs sur cette ruche qui a déjà six cadres de couvain.

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Un obstacle « humain » empêche les abeilles de rejoindre l’entrée de la ruche

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Préparation des hausses : Les stagiaires introduisent deux cires gaufrées dans chaque hausse. La construction de nouveaux cadres permet d’accroître le parc de matériel mais sert surtout à satisfaire au printemps le besoin naturel des abeilles à sécréter de la cire.

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Pour terminer un résumé de tout ce qui a été observé lors de cette séance afin de fixer les connaissances. C’est aussi l’occasion de répondre aux nombreuses questions.

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Une telle séance donne soif. Heureusement le syndicat a prévu un abreuvoir. Une occasion de poursuivre les discussions de façon moins formelle.

Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON