Séance du jour :
Prévention de l’essaimage et préparation des ruches à la miellée
Suite à l’introduction de gaufres la semaine précédente en dehors de la grappe il faut voir si elles ont été construites partiellement ou plus. Celle ci commence à être construite. Elle est donc incluse dans le volume occupé par la grappe.
Elle peut donc être introduite dans le couvain sans risquer de le refroidir et sera pondue par la reine.
Une seconde gaufre est réservée pour être introduite plus tard lorsque la grappe aura grossi. Elle est placée derrière le cadre de pollen. La colonie est maintenant sur six cadres de couvain avec une gaufre à pondre au centre. P- C- C- C- G- C- C- C- P- G
Le développement du couvain permet de placer une hausse avec ses deux gaufres qui seront construites. La pose de cette hausse évitera que sur un coup de miellée la gaufre introduite dans le corps soit bloqué dans le nectar plutôt que d’être pondue.
Deux ébauches de cellules royales. Il faut vérifier qu’elles ne sont pas pondues.
Cette cellule royale est pondue. On distingue bien l’œuf tout frais. Dans une douzaine de jours la colonie essaimera si on ne les supprime pas toutes sans exception. Il faudra aussi agrandir la ruche afin de prévenir une nouvelle tentative d’essaimage.
Zone fraîchement pondue. Les bâtonnets au fond des cellules sont les oeufs.
Transfert d’un essaim qui a passé l’hiver dans une ruchette dans une ruche dix cadres équipée de quatre gaufres.
Les cadres sont transférés en conservant leur position. La grappe est installée au centre de la ruche pour favoriser un développement harmonieux. Un nourrissement stimulant donnera un coup de fouet à la petite colonie.
Tous les cadres ont été transférés, les abeilles qui restent dans la ruchette sont rassemblées.
Elles sont versées sur les cadres.
La seconde ruchette bourdonneuse n’est pas visitée. Ci-contre un cadre d’une ruche bourdonneuse avec uniquement des mâles pondus dans des cellules d’ouvrières.
La jeune reine de la troisième ruchette, marquée la semaine dernière, s’est développée.
Les colonies se sont développées. On peut voir les nombreuses abeilles entre les cadres. Le cadre inséré au centre du couvain semble être bien occupé par les ouvrières. Il a certainement été pondu par la reine.
Voici la manière de placer une hausse pleine d’abeilles sur le toit de la ruche pour pouvoir visiter le corps de ruche.
Propolis sur la tête de cadre.
Transfert en ruche d’une ruchette bien développée. Un cadre très bien pondu. A cette époque de l’année une colonie sur quatre cadres de couvain sera suffisamment développée pour la miellée.
Cadre de hausse construit au cours de la semaine.
Transfert d’une colonie par tapotement
Dans cette vieille ruche des cadres ont été volés et les abeilles ont reconstruit sans cadre.
Vue intérieur de la ruche. Les abeilles ont eu la courtoisie de bâtir dans le sens des cadres. Il sera aisé de tout remettre dans l’ordre.
Un carton est placé au dessus de la ruche et le tapotement avec les Lève-cadres et un marteau commence un peu à l’écart de l’emplacement d’origine pour ne pas être importuné par les butineuses.
Petit à petit les abeilles se réfugient dans le carton.
Et voici le résultat.
Ensuite : récupération du couvain. Pour cela les réserves de miel sont d’abord enlevées et placées dans un nourrisseur car trop lourdes et trop fragiles elles s’effondreraient.
Le miel récupéré sera redistribué à l’essaim.
La gaufre de couvain récupérée est placée sur un cadre puis ficelée afin d’être maintenue jusqu’à ce que les abeilles le réparent.
Constitution d’un autre cadre avec plusieurs morceaux de couvain. Il faut veiller à la bonne inclinaison des cellules.
Les cadres reconstitués sont replacés dans la ruche
Ensuite on remet les abeilles du carton dans la ruche reconstituée. On recherche la reine. Pour cela on place une grille à reine sur la ruche et un cadre de hausse puis on verse le contenu du carton et on fait descendre les abeilles.
Dans notre cas la reine n’est pas trouvée elle avait du rester dans le corps de ruche.
Les réserves de miel sont placées dans un nourrisseur au dessus de la colonie. Huit jours après la colonie a pondu deux cadres supplémentaires. Elle est maintenant exploitable.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON