Actuellement c’est la saison de l’élevage.
– Pour les colonies en retard : visite de printemps (voir séance précédente).
– Prévention de l’essaimage : pose de hausses, ponction de cadres de couvain et d’abeilles.
– En présence de cellules royales : essaimage artificiel en éventail ou destruction des cellules.
– Préparation des ruches à la miellée : insérer des gaufres et pourvoir en hausses pour 15 jours.
Visite de printemps de ruches mises en pension au rucher école
Ruche A :
La colonie a hivernée avec un nourrisseur. Un sac de candi est encore présent. La ruche est lourde et des abeilles sont présentes dans le nourrisseur en grand nombre.
Le nourrisseur enlevé la visite des cadres du corps peu débuter.
La reine est trouvée rapidement sur le second cadre en début de ponte.
Elle est marquée et mise de côté.
Le couvain placé vers l’avant est typique d’un nid de début de saison. Il reste beaucoup de provision vers l’arrière.
Afin de pousser la colonie à étendre son couvain sur la totalité des cadres de corps un cadre sur deux est retourné. Cette petite désorganisation du nid a pour but de pousser les abeilles a déplacer les provisions et a stimuler la ponte.
Une gaufre est introduite au cœur du nid et la reine est libérée.
Enfin la pose d’une hausse avec 2 gaufres donne le volume nécessaire à cette colonie.
Le trou dans ce cadre de hausse sera réparé rapidement par les cirières.
Le 16 Avril il y a 6 cadres de couvain, une gaufre a été insérée, une hausse a été posée et la reine est marquée en bleu.
Ruche D :
Il semble que cette colonie ressemble à la précédente.
Sur le second cadre une cellule royale ouverte avec abeille qui nourrit la larve.
Sur le suivant une cellule royale operculée.
Sur le troisième cadre de couvain de nombreuses cellules royales d’essaimage operculées.
Cette colonie trop à l’étroit dans sa ruche a programmé un essaimage.
Il est trop tard pour l’en dissuader. La décision est prise de la diviser en trois essaims artificiels afin de ne pas perdre un essaim naturel.
Création d’un éventail.
Changement de l’environnement (ruche et support).
Les cadres de couvain sont répartis dans les trois ruchettes.
Chacune doit être pourvue de cellules royales.
Si nécessaire on peu découper puis greffer quelques cellules.
Les cellules découpées sont coincées entre deux cadres. Les nymphes blessées par la découpe seront rapidement nettoyées par les abeilles.
Les abeilles restant dans la ruche sont versées dans un toit.
Puis réparties dans les trois ruchettes.
Toutes ces opérations doivent être effectuées sans chocs car les cellules royales sont fragiles.
Impossible de deviner ou se trouve la reine qui n’a pu être trouvée pendant la manipulation.
Elle sera repérée dans les jours qui suivent.
Ruche C :
Elle contient 1 cadre effondré : la cire coupée au niveau des fils n’avait pas été fixée solidement.
Il est remplacé par une cire gaufrée placée au cœur de la grappe.
La pose de la hausse sur un corps de 6 couvains inséré d’une gaufre permet que cette gaufre soit pondue entièrement sans risquer d’être remplie de nectar.
Ruche E :
Affamée la colonie n’a pas trouvé le pain de candi dont l’accès était trop éloigné du nid.
Les abeilles sont presque toutes mortes de faim. L’essaim est accumulé sur le plancher. Les dernières survivantes s’accrochent encore aux cadres.
Tentative de sauvetage en ruchette : Les abeilles sont légèrement arrosées de miel. Un cadre de nectar et pollen est placé contre le nid.
Recherche d’une reine à la grille
Lors de la visite d’une ruche la reine a été jugée déficiente. Il faut la trouver pour l’éliminer. La colonie sera ensuite divisée dans 8 jours après avoir élevé quelques cellules royales.
Mise en place du dispositif : Une ruche vide, une grille à reine, une hausse vide.
Les abeilles des cadres sont secouées dans le toit à gauche et les cadres nus sont placés dans la ruche sous la grille.
L’ensemble de l’essaim est versé dans la hausse vide sur la grille à reine.
Ainsi que les abeilles restantes dans le corps de ruche.
Délicatement, à l’aide de la balayette et de l’enfumoir, les abeilles sont incitées à passer à travers la grille pour rejoindre leur couvain.
Seuls la reine et les mâles ne peuvent la traverser. On la trouve lorsqu’il ne reste presque plus d’abeilles.
Comment conserver une reine en ponte
Dans une cage à reine dont le compartiment prévu à cet effet est rempli de candi.
On place la reine marquée au préalable.
On lui adjoint 7 abeilles accompagnatrices que l’on prélève aisément par les ailes lorsqu’elles se gavent de miel.
Elles sont introduites une à une dans la cage en prenant soin de ne pas faire échapper la reine.
Ainsi la petite troupe peut être conservée plusieurs jours dans le noir à 20°.
Lors de l’introduction d’une reine en ponte dans une colonie orpheline de 36 heures la cage débarrassée des ouvrières est placée sur les cadres de couvain sous le couvre cadres ou bien suspendue entre deux cadres.
Soit les abeilles libèrent la reine elles même en consommant le candi.
Soit on procède à sa libération manuellement 24 à 48 heures après le début de la familiarisation.
Ruche connectée au site internet :
Pour fournir en permanence les informations de poids, de température et d’humidité.
L’appareil lors de sa réception.
L’appareil est placé à l’emplacement de la ruche choisie comme témoin.
La ruche est installée dessus.
Immédiatement la lecture des renseignements concernant la ruche est possible sur le site de l’Abeille du Forez (lien sur la page d’accueil).