Récolte et visite des essaims
- Récolte du miel de printemps avant qu’il ne cristallise dans les alvéoles et donc que l’extraction en soit impossible. Comme la cristallisation a déjà commencé une partie des hausses a été emporté à la miellerie. Il reste des hausses avec du miel et des chasses abeilles ont été posés pour un enlèvement rapidement. A la miellerie il est préférable de sécher le miel récolté en ce moment, pour atteindre un taux d’humidité inférieur à 18 % afin d’éviter la fermentation.
- Attention au pillage.
- Visite des essaims dans les éventails.
- Visite des nucléïs.
Les acacias sont en fleur dans la région. C’est une des principales miellées de l’année.
Il y a deux hausses sur le corps. La hausse du dessus qui était vide a été placée dessous pour faciliter la récolte.
Extraction des hausses au chasse abeille
La ruche suivante a deux hausses. Entre les deux a été placé, la veille, un chasse abeille.
Vu de dessus du chasse abeille. Le chasse abeille est placé en dessous des hausses à récolter, 12 à 24 heures avant de les enlever. Les abeilles séparées de leur couvain descendent dans le corps de ruche mais ne savent pas remonter.
Souvent il reste des bourdons dans la hausse.
Attention : s’il y a du couvain dans la hausse ou si la reine s’y trouve les abeilles ne descendent pas.
Vue de dessous du chasse abeille.
Il existe d’autres types de chasse abeille, vous les trouverez sur les fils rouges des années précédentes.
Les hausses récoltées que l’on aperçoit sur les parpaings sont protégées du pillage. Certains cadres sont vides, la hausse sera complétée avec d’autres cadres par la suite. Cela évite de transporter à la miellerie des cadres vides.
Examen du premier éventail constitué il y a 28 jours
Les ruchettes ont été écartées avant les vols de fécondation.
La gaufre de rive a été construite. C’est un indice de réussite mais les abeilles y ont déposé trop de nectar : ce cadre ne peut pas être introduit dans le nid à couvain. Il est remplacé par un cadre vide plus apte à être bien pondu.
La reine a commencé sa ponte. A ce stade il est important que rien n’entrave l’étendu du couvain car bientôt la population de l’essaim va décroître avant les premières naissances.
On introduit un cadre vide à l’intérieur du couvain, il sera pondu rapidement.
La seconde ruchette ressemble à la première : même traitement.
Ce n’est que lorsque le développement du couvain dépassera les trois cadres que la colonie sera transvasée en ruche. C’est lors de cette opération que l’on recherchera la reine pour la marquer.
La troisième ruchette, réussie également mais plus faible, ne sera pas touchée ce jour.
La gaufre de rive est apte à être introduite dans le nid à couvain mais la population trop faible encore ne le justifie pas.
Examen de la ruche suivante. Elle aussi a deux hausses : la hausse supérieure est la plus ancienne et celle du bas est en cours de remplissage.
Lorsque l’on examine cette hausse on constate que seulement cinq cadres ont été blanchis. Il reste encore beaucoup de place pour la récolte en cours.
Ici dans ce cadre de corps on remarque le nectar entreposé dans les alvéoles vides. Cela contribue au blocage de la ponte.
Récolte cadre à cadre
Ainsi équipée, cette colonie a peu de raisons de vouloir essaimer. Néanmoins un contrôle dans huit jours sera nécessaire.
La hausse supérieure contient les cadres de miel pas encore mûrs. La ruche est prête pour une miellée d’acacias.
Comment réparer les conséquences d’une visite trop rapide !
Lors de la visite du mardi précédent une hausse a été ajoutée et un chasse abeille a été placé sous la hausse à récolter.
La hausse à récolter est mise de coté car elle contient encore des abeilles. En visitant la hausse en dessous on trouve une cellule royale pondue.
Cette colonie se prépare t’elle à essaimer ?
Au milieu de ce cadre de corps on aperçoit 2 cellules royales de « sauveté ». La reine aurait elle disparue lors de la pose du chasse abeille ?
Donc la création d’un éventail et décidée.
Mais cette colonie ne contient que les deux cellules royales montrées précédemment, on va donc aller récupérer des cellules royales contenues dans une ruche voisine.
Ces cellules sont placées entre les têtes de cadres contenant du couvain.
Les abeilles restées dans le corps de ruche vont être réparties entre les trois ruchettes.
Pour plus de commodité les abeilles sont secouées dans le toit.
Et réparties sur les trois ruchettes.
Mais lors de l’examen de la hausse à extraire, la reine perdue s’y trouve.
C’est pour cette raison que les abeilles ne sont pas descendues et que le corps orphelin à élevé des cellules de sauveté.
Pour conserver cette cette reine de qualité on va élever une colonie dans cette hausse ou elle a commencé à pondre.
Pour cela on va mettre un plancher sous la hausse.
Logée sur cinq ou six cadres de hausse cet essaim contenant une reine en ponte a toutes les chances de se développer.
Cette colonie a donc produit quatre essaims de taille correcte.
Espérons que tous seront réussis.
Les hausses à extraire sont emportées à la miellerie ou elle seront déshumidifiées car le miel de printemps souvent trop liquide a tendance à fermenter.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON