Pose de chasse abeilles et contrôle des essaims
Le plateau chasse abeilles permet après avoir été placé sous les hausses à récolter d’enlever celles-ci très rapidement, avec très peu de fumée et sans manipuler les cadres de miel. Il doit être mis en place au moins la veille de la récolte. On remarque la propolis déposée par les abeilles, sur les trous du chasse abeilles, lors de la récolte précédente. Leur obturation ne semble pas freiner la descente des abeilles vers la partie basse de la ruche. Seule la présence de couvain dans les hausses à récolter peut empêcher le processus de migration recherché.
Cette colonie occupe presque totalement la hausse du bas dont les cadres déjà étirés de cire nouvelle sont pleins de nectar. Celle du haut plus éloignée du couvain n’est que partiellement occupée. Afin de faciliter la récolte et d’éviter le blocage du corps il est judicieux de les inverser et ainsi de placer la hausse la plus vide en bas.
Au centre on voit le couvain operculé qui occupe la totalité du cadre de corps. Ce dernier n’est donc pas bloqué dans le miel et la reine à la place nécessaire à sa ponte.
Afin d’optimiser le remplissage des hausses il est souhaitable de replacer les cadres de rive encore vides au centre de la hausse.
Ce cadre de couvain pondu doit être laissé près du couvain dans la hausse du bas au dessus du corps de ruche. Le monter pourrait provoquer un élevage royal puis un essaimage. Il ne peut pas être récolté non plus.
La petite ponte de mâles sur un cadre de hausse destiné à être récolté prochainement peut est détruite. Les abeilles consomment cette bouillie de couvain riche éléments nutritifs.
Une hausse à récolter pleine d’abeilles est placée au dessus du chasse abeilles. Au dessous ont été placées les hausses en cours de remplissage et suffisamment de cadres vides pour la miellée à venir. Ci-dessous la même ruche avant et après la pose du chasse abeilles. Une précédente récolte de miel de printemps avait déjà supprimé deux hausses pleines.
Vérification d’un essaim artificiel récemment transvasé dans une ruche. Le cadre neuf est une cire gaufrée placée derrière le cadre de pollen. Si elle est étirée elle sera insérée au centre du couvain. Lorsque l’essaim a cinq cadres de couvain il faut lui poser une hausse en période de miellée. Rien n’interdit de travailler confortablement !
Ci-dessus et ci-dessous : un cadre en très mauvais état : à réformer rapidement. Il peut servir cette année comme cadre de rive et sera remplacé au printemps prochain.
C’est aussi un excellent cadre pour piéger les essaims naturels.
Ci-dessus : Une cellule de « sauvetée » construite à partir d’une cellule d’ouvrière. Son but est de remplacer la reine disparue certainement par accident ou qui ne remplit pas son rôle. Il ne faut pas la détruire.
Reprenant l’exemple de la séance précédente, les cadres bâtis vides marqués V, placés de part et d’autre du couvain ont été pondus : on voit le V inscrit la fois précédente vers le pouce de l’apiculteur ;
Cadre de couvain : C
Cadre de pollen : P
Cette colonie a maintenant cinq cadres de couvains, elle mérite une hausse.
La ruche voisine est bourdonneuse : ponte de mâles par des ouvrières.
Ci-contre : une cellule royale pondue par des ouvrières contenant quatre œufs non fécondés.
La ruche de droite contient l’essaim. La ruche de gauche est bourdonneuse. On déplace légèrement la ruche de droite et on va lui réunir les abeilles de la ruche de gauche.
Ci-dessus : L’essaim a été renforcé par les deux ruches voisines bourdonneuses toutes les deux. Ces deux ruches ont été totalement éliminées pour éviter le retour des abeilles.
Dégâts causés par la Fausse Teigne.
Une larve de la fautive en compagnie d’un faux bourdon.
Vérification du piège à frelon asiatique :
Aucun frelon asiatique, mais le piège n’est pas assez sélectif…
Il piège aussi le frelon local et d’autres insectes.
Photos : Michel AYEL ; commentaires : Marc FOUGEROUSE ; mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON