Mardi 28 août 2018
Col des Pradeaux, 19h, température 23….
Tout le monde est à pied d’œuvre, Marc surtout : allumage de l’enfumoir, mise en route du compresseur.…
On enlève les pierres des toits….. Le rucher n’est pas très important, mais beaucoup de ruches ont 3 hausses.
Première ruche. Démonstration de la méthode. Après enfumage de la colonie, enlever le couvre-cadres et faire descendre les abeilles par un jet d’air comprimé.
Puis la hausse étant posée verticalement, éjecter celles qui « s’accrochent ».
Insister entre les cadres pour les dernières récalcitrantes.
Direction la remorque, d’un pas ferme !
Et hop ! Attrape.
Dominique, qui se chargera de l’extraction, réceptionne, empile, protège d’un éventuel pillage.
La méthode ayant été exposée, les stagiaires la mettent en pratique…
…dans la bonne humeur.
Qui a dit que les abeilles étaient agressives ?
Une heure et 37 hausses plus tard, les choses ayant été rondement menées, la remorque est « aux taquets ».
Après l’effort, le réconfort selon l’expression populaire. Ou quand transhumance rime avec bombance selon une tradition bien établie maintenant à « L’Abeille du Forez ».
Et ce n’est pas Chantal, l’épouse de Marc qui apportera un démenti.
Les discussions, échanges, récits d’anecdotes,…s’étant quelque peu éternisés , il fait déjà très sombre quand on procède à l’enfumage des ruches avant le chargement. Transhumance ruches ouvertes bien sûr.
Chargement mené rondement grâce à une main d’œuvre tonique et efficace.
Le tout sous l’œil du maître !
Dernier coup d’enfumoir, et en route pour Savigneux.
Savigneux, rucher-école Louis Michel, minuit bientôt.
Le coup de l’étrier après avoir remis les ruches en place, ce qui fut un jeu d’enfants, malgré la sortie intempestive de quelques abeilles manifestement ravies de se retrouver chez elles !…