Les mauvaises conditions atmosphériques font qu’il n’y aura pas de récolte miel de printemps.Dans l’attente de la floraison de l’acacia actuellement en bouton il faut veiller à ce que les colonies ne soient pas dépourvues de provisions.
La prévention de l’essaimage est toujours d’actualité.
La constitution d’essaims artificiels aussi.
Un des buts de la séance est la création de ruchettes de type miniplus.
Dernier point : une bonne pratique de l’apiculture nécessite de détruire les cadres douteux.
Dans une huitaine de jours les acacias seront en fleurs : production d’un miel clair et discrètement parfumé.
Sur la photo les boutons floraux se séparent les uns des autres . Dans une semaine il commenceront à blanchir.
Visite de la première colonie : les informations sur le toit nous renseignent sur l’état de la colonie lors de la précédente visite.
Les cadres de hausse ne sont pas bâtis. La colonie n’a pas bénéficié de miellée de printemps suffisante.
Cette colonie a essaimée, l’essaim a été capturé mais il aurait fallu diviser la souche en deux ou trois essaims avant l’éclosion des jeunes reines.
Visite de la colonie qui avait hiverné dans une hausse.
La reine n’est pas descendue dans le corps de ruche placé en dessous car l’essaim n’est pas assez puissant. La reine est âgée et la colonie ne se développe pas suffisamment. Son remplacement est nécessaire.
L’examen d’un éventail déjà ancien va nous permettre de déterminer ceux qui sont réussis.
La reine marquée en blanc a commencé de pondre.
Cette colonie orpheline est déjà bourdonneuse. Une cellule de sauveté est développée à partir d’une larve de faux bourdon.
Voici la cellule royale de laquelle est née la première reine. Elle a ensuite détruit ses sœurs au berceau.
De la première cellule il ne reste que l’opercule. Elle n’a pas donné naissance à une reine. La seconde est très rongée.
La lecture de tous ces vestiges nous renseigne sur ce qui s’est passé quelques temps auparavant.
Visite des deux mini plus..
Le premier est orphelin et déjà bourdonneux.
Construction des cellules pondues d’œufs non fécondés dans des cellules d’ouvrières par les ouvrières pondeuses.
Les abeilles sont secouées devant le deuxième nucléus et les cadres récupérés pour un autre usage.
Peuplement d’un double mini plus. La caisse a la dimension d’une haussette 6 cadres. Une rainure permet de glisser la séparation centrale. Deux trous grillagés sur le fond permettent l’aération des deux compartiments.
Vu de dessus avec cadrons et cadres nourrisseurs.
L’isolant et le toit sont du même type que pour les ruches.
Les deux entrée sont obturée par de la mousse car les mini plus devront rester en cave pendant deux jours.
Cadron avec 1/2 cire gaufrée.
Peuplement : Sur un cadre de couvain prendre les dimensions du cadron.
Découper le couvain.
Fixer le couvain dans le cadron.
Et faire tenir le couvain avec des élastiques ou de la ficelle.
Le cadre de couvain est placé au fond contre la paroi centrale.
Suivi d’un cadre bâti vide récupéré dans le nucléi bourdonneux.
Ensuite un cadre avec du miel.
Puis une cire gaufrée.
Construction du deuxième nucléi avec une cellule royale.
Peuplement avec des abeilles. Le toit sert d’entonnoir lorsque l’on secoue les abeilles.
Les nourrisseurs sont remplis avec du sirop 50/50 puis de quelques objets flottant pour éviter la noyade des abeilles.
Ils sont introduits sans laisser échapper les abeilles. Les mini plus seront maintenues enfermées 48 heures dans le noir et au frais avant d’être mis en place au rucher.
Le peuplement des mini plus peut aussi être effectué à partir d’un autre mini plus très développé que l’on essaime.
Une cellule royale prête à éclore sera introduite entre deux têtes de cadres.
La reine une fois fécondée et en ponte pourra être récoltée. L’opération sera renouvelée plusieurs fois dans la saison.
Les petites colonies sont aussi capables de passer l’hiver.
Bonnes pratiques sanitaires
Détruire les cadres malades, mycosés, avec du couvain refroidi.
Enlever la cire et la détruire , les cadres seront ensuite traités à la soude.
Cadres avec du couvain en mosaïque et des opercules percés qui peuvent transmettre les maladies.
Tous les cadres malades doivent être préservés du pillage et détruits.
Les outils seront désinfectés à la javel.
Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Michel AYEL ; Mise en page mise en ligne : Véronique SIMEON