Séance principalement destinée à constituer des essaims par division en éventail
Points abordés :
- essaimage artificiel à partir des colonies orphelines contenant des cellules royales.
- peuplement de nucléis.
Ci-dessus les préposés à la gestion du matériel.
Le groupe des stagiaires de la promotion 2016-2017.
Les bourgeons floraux des acacias sont très en avance cette année. Si tout se passe bien ils seront épanouis dans une quinzaine de jours.
La ruche avec trappe à pollen, la trappe est fonctionnelle depuis la veille.
La récolte du pollen d’une journée de butinage.
Dans cette ruche la reine a pondu dans la hausse, il y a même deux cellules royales operculées de belle qualité. Nous allons les utiliser pour peupler un nucléi plutôt que de les détruire.
Deux ébauches de cellules royales au bord du cadre. Elles sont pondues. Cette colonie veut essaimer : il est préférable de la diviser plutôt que de la conserver pour la miellée.
On peut également découper des cellules royales pour les greffer sur un cadre de couvain. C’est une opération qui réclame un minimum de minutie et un couteau aiguisé.
Les abeilles achèveront le travail de soudure très rapidement.
Création d’éventails dans le rucher
La décision est prise de diviser en éventail. Les trois ruchettes sont placées devant la ruche. Chaque ruchette contient une gaufre et un cadre bâti.
Les cadres de couvain avec leurs abeilles sont répartis entre les trois ruchettes : deux cadres de couvain avec des cellules royales dans chaque ruchette et un cadre avec du miel et du pollen.
Les abeilles qui restent sont rassemblées.
Versées dans le toit.
Puis réparties entre les trois ruchettes accolées. Il ne faut pas choquer les cadres au risque de tuer les nymphes royales.
Les trois ruchettes sont installées à l’emplacement d’origine de la ruche. L’environnement a été modifié afin que les butineuses ne soient influencées par d’anciens points de repère. La hausse qui contenait du miel est posée sur une autre colonie.
Multiplication des éventails dans le rucher. Dans deux jours les ruchettes seront légèrement écartées afin que lors du vol de fécondation les jeunes reines ne se trompent pas de colonie.
En attendant les abeilles se répartissent dans les ruchettes.
Peuplement d’un double miniplus
Le matériel qui sort de la réserve comprend 2 nourrisseurs cadre, dix cadrons et une séparation au centre.
Ci-dessus un cadron, ils peuvent être assemblés par deux pour former un cadre de hausse.
Chaque miniplus est équipé d’un nourrisseur, d’un cadre gaufré et de deux cadres bâtis. Il faudra lui ajouter un ou deux cadres de couvain et un paquet d’abeilles.
Puisque nous ne disposons pas de cadrons de couvain nous allons en découper dans un cadre de hausse.
La découpe est effectuée aux dimensions du cadron.
Les fils de fer ne résistent pas si le trait de coupe est au raz du bois.
La découpe est minutieuse pour ne pas abîmer le couvain.
La section est idéalement maintenue en place par des élastiques ou par des petits liens.
On rajoute immédiatement des cellules royales soit sur un cadron.
Soit insérée entre deux cadrons suivant ce que l’on dispose.
Les abeilles les accepteront sans problème car elles proviennent d’une colonie qui en avait déjà. Sinon les cellules royales sont rajoutées après une petite journée d’orphelinage.
On rajoute ensuite suffisamment d’ abeilles pour peupler le miniplus en tenant compte de la perte des butineuses qui ne resteront pas.
Du sirop dans le nourrisseur permettra à la petite colonie de bien s’installer.
Il est introduit après le peuplement pour éviter les noyades.
L’organisation est la suivante à partir du trou d‘envol :
– Le nourrisseur
– La gaufre
– Les cadres bâtis
– Les cadres de couvain avec la cellule royale.
Le double miniplus est ensuite bouché (le plancher est grillagé) et conservé deux journées au noir avant d’être mis en place.
Si l’on constitue la petite colonie à partir d’un miniplus déjà existant en l’essaimant la claustration n’est pas nécessaire.
Après que la jeune reine ait démarré sa ponte on pourra la prélever pour divers usages et recommencer l’opération en introduisant une autre cellule royale.
Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Michel AYEL ; Mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON