L’acacia est en fleurs mais la miellée sera faible. Le temps est agité et les fleurs sont fragiles.
D’autre part les reines ont baissé leur ponte et les butineuses du début de mois sont mortes.
La saison est caractérisée par beaucoup d’essaimage même secondaire.
Nous allons examiner ou en est la production de miel d’acacia.
Une grille a reine a été préparée.
Examen des cadres de corps.
Le couvain commence à occuper le haut des cadres de corps.
La reine est chassée dans le corps, elle va y développer sa ponte car la grille à reine est placée entre le corps et la hausse.
Examen des éventails réalisés lors de séances précédentes
La première colonie est suffisamment puissante pour être mise en ruche car elle est sur quatre cadres de couvain.
La deuxième pourrait être bourdonneuse.
La troisième est encore un peu faible, il est préférable de la laisser encore un peu en ruchette.
La gaufre placée en rive commence a être construite.
C’est le témoignage que la reine est en ponte.
Ce cadre en cours de construction peu être placé au centre du couvain afin de favoriser la ponte de la reine tant qu’il y a encore beaucoup d’ouvrières.
Les élèves manipulent
Recherche de la ponte.
Les œufs sont difficiles à repérer.
Cadre fraichement pondu : on voit les larves vers le bas.
Marquage d’une reine 2015.
Constitution de miniplus
Ce cadre de hausse comporte de nombreuses cellules royales en haut à gauche et en bas.
Cela va nous permettre de peupler des miniplus.
Les miniplus à peupler sont doubles et installés dans une haussette 6 cadres.
Les cadrons sont des demis cadres de hausse Dadant qui peuvent être clipsés par deux pour former un cadre de hausse.
Pour peupler un nucléi on a besoin d’un cadron de couvain pour fixer les abeilles à leur nouveau logis. Celui ci est découpé aujourd’hui dans un cadre de hausse avec des cellules royales operculées.
Les abeilles proviendront de la même colonie, ainsi les cellules royales seront conservées sans problème. Sinon elles n’auraient pu être incorporées qu’après un temps d’orphelinage.
La gaufre est fixée au moyen d’élastiques.
Le cadron de couvain est placé contre la parois centrale, ainsi les deux petites colonies se tiendront chaud mutuellement.
Idem de l’autre côté.
Le nucléi est complété par un cadre bâti à côté du cadre de couvain, puis par une cire gaufrée et un cadre de provision . Il reste de la place pour le nourrisseur.
Après découpe pose du cadre de couvain dans le second double miniplus.
Les deux ruchettes étant jointes on peut aisément secouer quelques cadres afin de peupler les quatre compartiments.
Des isolants servent d’entonnoir afin de bien conserver les jeunes abeilles.
Les nourrisseurs sont ajoutés après le peuplement afin d’éviter les noyades.
Les miniplus seront enfermés au noir pendant deux journées avant d’être mis en place dans le rucher.
Division en éventail de deux ruchettes avec la colonie qui a servi à faire les miniplus.
Les abeilles , le couvain et les cellules royales ont été répartis équitablement. Un nourrisseur est ajouté.
Elevage des cellules de reines
Une ruche douze cadres à été prévue à cet effet.
Elle est peuplée d’une colonie puissante, métissée, bonne éleveuse (abeille à viande).
Le corps est divisé en deux parties par une grille à reine.
Une grille à reine sépare les deux compartiments du bas de la hausse.
La reine est confinée dans l’un des compartiments inférieurs.
On aperçoit le taquet devant l’entrée séparant les deux parties du nid à couvain afin que la reine ne puisse changer de côté par la planche de vol.
La partie couverte contient la reine. La partie ouverte se sent orpheline.
Un nourrisseur cadre est enlevé pour permettre l’introduction du cadre d’élevage.
Du côté orphelin il faut placer deux cadres de couvain ouvert pour attirer les nourrices. Ils encadreront le cadre d’élevage.
Un cadre de pollen et nectar apportera la nourriture nécessaire.
Les autres places seront occupées par du couvain operculé.
Un cadre contenant du nectar qui est secoué pour pouvoir être pondu par la reine car il ne faut pas que celle ci se trouve en blocage de ponte.
Ouverture du côté reine pour récupérer les cadres de couvain ouvert, vérifier sa présence et lui donner de la surface à pondre.
La reine marquée en vert est bien présente. Les échanges de cadres sont effectués.
La ruche est prête pour l’élevage.
Deuxième partie : le greffage des larves d’un jour
Le cadre d’élevage comporte une partie nourrisseur et deux barrettes de cupules.
Chaque cupule plastique reçoit une goutte d’un mélange gelée royale et eau.
Au rucher la recherche des larves n’est pas facilitée par les conditions climatiques du moment (temps couvert et pluie). C’est à la lampe frontale que s’effectue la manipulation.
Il est préférable d’avoir du soleil.
La jeune larve prélevée est déposée au fond de la cellule dans la goutte de gelée royale.
La barrette de cellules greffées va être introduite du côté orphelin entre les deux cadres de couvain ouvert.
Un peu de sirop facilitera d’adoption.
Lors de l’introduction il faut veiller à ce que la reine ne change pas de compartiment.
Les cellules seront récoltables le samedi suivant lors du stage » utilisation des nucléis » (idéalement 10 jours après le greffage).
La séance se termine sous la pluie.
Les élèves « font la barbe » devant le local de stockage. C’est un moment convivial qui permet les questions et les précisions ainsi que le bilan de la séance.
Il semble néanmoins que, déjà, l’on puisse avancer qu’à l’absence de miellée de printemps s’ajoute l’absence de miellée d’acacia dans notre région. Le tout étant souligné par un essaimage primaire et secondaire important.
Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Michel AYEL ; Mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON