Séance supplémentaire pour prévenir l’essaimage
C’est la fin de la floraison du pissenlit et des fruitiers. La période de gros apports de pollen et de nectar s’achève et un creux d’un mois avant la floraison des acacias sera favorable au départ des essaims naturels.
Points abordés :
– Voir des œufs,des larves, des nymphes.
– Observer la puissance des colonies.
– Repérer les cellules royales.
– Si reine de 2 ans faire un petit essaim avec cette vieille reine, la colonie orphelinée va élever des cellules royales qui permettrons de faire un éventail.
– Diviser en éventail les colonies qui ont encore des cellules royales.
– Prévention de l’essaimage.
– Marquer la reine si on la trouve.
– Inscrire l’état de la colonie sur le toit.
Mise en place de deux planchers avec trappe à pollen
Ce plancher permet de récolter du pollen lorsque la planche de vol est levée comme ci contre et fonctionne comme un plancher ordinaire lorsqu’elle est baissée.
Remarque :
Le petit tuyau placé au dessus du tiroir à pollen permet aux mâles de sortir.
Sur cette photo pas de cale : les abeilles ne passent pas par le peigne à pollen.
Ce modèle de plancher trappe à pollen est auto porteur.
Les butineuses trouvent du nectar, l’abreuvoir est à peu près vide d’abeilles.
Visite de la colonie dont les ébauches de cellules royales pondues ont été supprimées
La hausse non découverte est placée en travers sur le toit. Les abeilles qui s’y trouvent n’encombreront pas le corps lors de l’inspection.
Le cadre inséré la semaine dernière est pondu mais il a été partiellement encombré de miel malgré la pose de la hausse. Ce n’était pas le but recherché. La colonie semble avoir encore un désir d’essaimage.
De nouvelles cellules royales sont pondues : les craintes sont confirmées.
La cellule est pondue.
Il faut inspecter minutieusement tous les cadres et visiter toutes les ébauches ou bien destiner cette colonie à être soit divisée totalement soit amputée d’un essaim artificiel orphelin.
Le cadre gaufré placé dans la hausse a été construit dans la semaine.
Visite de la hausse : en secouant un cadre on peu apercevoir le nectar qui tombe en pluie ( traces blanches au centre de l’image), preuve que les abeilles butinent abondamment.
Le nectar est tombé sur les têtes de cadres. C’est un moyen rapide de constater l’intensité de la miellée.
Une deuxième hausse est placée sous la première.
Le plancher est remplacé par le plancher trappe à pollen. Les abeilles n’en sont pas perturbées.
La cale qui oblige les abeilles à passer par le peigne à pollen est en place.
Dans quelques minutes on pourra constater la présence des premières pelotes dans le tiroir.
Visite d’une colonie avec une reine marquée en bleu comme l’indique la pastille sur le toit
Elle était puissante la semaine précédente et avait pondu des cellules royales. On lui avait inséré une gaufre au cœur du couvain et un hausse avait été posée.
Lors de la visite la reine marquée en bleu a été trouvée et encagée.
Deux cadres de couvain sont prélevés avec les abeilles et….
Placés dans une ruchette.
La hausse est replacée sur la colonie d’origine.
Elle est maintenant orpheline et bien peuplée d’abeilles qui vont dans de bonnes conditions de miellée débuter un élevage de sauveté.
Dans huit jours la colonie sera divisée en trois essaims tous pourvus de cellules royales.
La reine est libérée dans la ruchette parmi ses abeilles.
La ruchette est déplacée à proximité avec un branchage pour faciliter l’orientation des abeilles.
Visite d’une colonie peu active
Le couvain présente un aspect dit en mosaïque.
Le test de l’allumette met en évidence une larve morte filante !
Il y a suspicion de loque européenne ou américaine.
Cette colonie devra être prise en compte comme telle sérieusement.
Texte : Marc FOUGEROUSE ; Photos : Michel AYEL ; Mise en page, mise en ligne : Véronique SIMEON